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Sa vie

Guillaume-Joseph CHAMINADE est né à Périgueux en 1761, quatorzième enfant d’une famille profondément chrétienne : trois autres de ses frères étaient prêtres. Entré au petit séminaire de Mussidan en 1771, il est ordonné prêtre en 1785. Commencée la grande Révolution en 1789, il se rend à Bordeaux où il passera la plus grande partie de sa vie. Refusé le serment à la Constitution Civile du Clergé, il exerça son ministère, mettant souvent sa vie en grave danger.

En cette même période il connait la Vén. Marie-Thérèse-Charlotte de Lamourous (1754-1836), fondatrice de l’oeuvre de la Miséricorde. En 1795 on lui confie la délicate tâche de réconcilier avec l’Église une cinquantaine de prêtres ‘ensermentés’.

En 1797, il est obligé d’émigrer à Saragosse (Espagne) pendant 3 ans. Il revient à Bordeaux fin 1800 où il fait renaître l’ancienne ‘congrégation mariale’.

En 1797, il est obligé d’émigrer à Saragosse (Espagne) pendant 3 ans. Il revient à Bordeaux fin 1800 où il fait renaître l’ancienne ‘congrégation mariale’.

Chaminade-AGLobby

Il s’efforce de donner à ses congréganistes une solide formation religieuse et les oriente vers des objectifs apostoliques très précis, pour qu’ils donnent au monde ‘le spectacle d’un peuple des saints’.

En 1801 il obtient le titre de ‘Missionnaire Apostolique’, une reconnaissance officielle de l’Eglise pour ses intuitions sur l’évangélisation des temps nouveaux. En ces mêmes années il promeut des jeunes des deux sexes à s’engager au service de la congrégation avec des voeux privés de réligion, sans abandonner leurs tâches seculières.

En 1816, avec la Vénérable Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828), il fonde à Agen l’Institut des Filles de Marie Immaculée (F.M.I.) et en 1817, à Bordeaux, la Société de Marie (S.M.- Marianistes). Ses premiers membres veulent répondre au Seigneur par un engagement radical, prolongement de leur Baptême et de leur culte à Marie. Il sont ‘l’homme qui ne meurt pas’, au service de la congrégation et de l’Église universelle.

Les deux Instituts reçoivent en 1839 le ‘Décret de louange’ du pape Grégoire XVI et se dévouent essentiellement à l’enseignement, pour éduquer et pour former dans la foi les jeunes générations.

Les dix dernières années de sa vie constituent pour G.-J.Chaminade une période de dure épreuve : il affronte les difficultés avec une grande confiance en Marie, fidèle à sa conscience et à l’Église, plein de foi et de charité.

Il meurt en paix, le 22 janvier 1850, entouré par ses fils, près de la chapelle de la Madeleine, à Bordeaux, centre de l’irradiation de son charisme marial-apostolique.

Le 3 septembre 2000, le Pape Jean-Paul II à Rome proclame officiellement sa Béatification.

HOMME DE FOI

Partant du sud de Bordeaux, une route descend vers les Pyrénées et pénètre en Espagne. C’est celle que suivait le Père Guillaume Joseph Chaminade en septembre 1797 en partance vers l’exil.

Ce fut un prêtre français déguisé qui fuyait de la sorte les ennemis de l’Eglise dans son pays. Le risque d’arrestation était omniprésent. D’autres prêtres déjà étaient morts comme martyrs.

Mais le Père Chaminade avait l’âme en paix, homme de foi qu’il était.

Voici ce que le Père Chaminade a écrit la nuit avant son voyage en exil :

«Que doit faire l’homme de foi au milieu d’événements chaotiques qui semblent vouloir l’engloutir ? Il lui faut trouver une assurance calme grâce à la foi. C’est cette foi qui le conduira à adorer le plan éternel de Dieu. La foi lui donnera l’assurance que tout tournera au bien de ceux qui aiment Dieu.»

La Vision

Le Père Chaminade s’installa à Saragosse en Espagne, non loin du sanctuaire de Notre Dame del Pilar, dans l’attente de la fin de son exil. C’est ici qu’il priait et forgeait des projets pour l’avenir. C’est ici encore qu’il reçut un message spécial de Notre-Dame. Il allait être le missionnaire de Marie. Il allait fonder une société religieuse dont les membres collaboreraient avec elle en vue de restaurer la foi en France.

Cette inspiration du Père Chaminade avait été si claire et détaillée que des années bien plus tard il pouvait dire à ses premiers religieux : «Tels je vous vois maintenant devant moi, tels je vous ai vus en esprit à Saragosse bien avant la fondation de la Société. C’est Marie qui a conçu le projet de cette société. C’est elle qui en a posé les fondations, c’est elle qui continuera à la protéger.»

Voici deux des prières favorites du Père Chaminade exprimant l’intensité de son amour de Dieu et de Marie : Louée et éternellement exaltée - la très juste, très haute et très aimable volonté de Dieu en toutes choses !

Que le Père, le Fils et le Saint Esprit soient glorifiés en tous lieux par l’Immaculée Vierge Marie !

Le commencement du travail...

Le Père Chaminade retourna à Bordeaux en 1800. C’est là qu’il fonda des congrégations en l’honneur de Notre-Dame dont l’influence ne cessait de s’étendre à travers la France.

Il se considérait lui-même comme missionnaire de Marie. Son amour puissant pour Marie le poussa à réunir des hommes et des femmes de son entourage qui allaient mettre leur vie au service de Marie.

Ces hommes et ces femmes que guidait la foi, se sont mis ensemble pour reconstruire l’Eglise qui avait grandement souffert.

C’est à la fois la Société de Marie et les Filles de Marie qui sont issues des Congrégations du Père Chaminade. Ces mêmes groupements continuent à réaliser le travail de Marie en divers pays de par le monde. C’est précisément parce qu’il était l’œuvre de Marie, que le travail de Chaminade persiste. Et les paroles de cet homme de foi ont encore de l’impact sur nous, aujourd’hui.

La Chapelle de la Madeleine, telle une fontaine, a répandu la grâce dans toute la ville de Bordeaux et dans le Midi de la France. Actuellement encore, la Madeleine, dans la vieille ville basse de Bordeaux, constitue un centre de vie chrétienne. C’est là que des prêtres et frères marianistes, membres de la congrégation religieuse fondée par le Père Chaminade, se tiennent à la disposition des fidèles. Bien des personnes y viennent prier, recevoir les sacrements ou chercher direction et encouragement.

Personnes de tous genres concernées...

Dès les origines, le Père Chaminade avait invité des gens de milieux sociaux différents à travailler avec lui.

S’y rencontraient des hommes et leurs épouses, des professeurs, des hommes d’affaires, des jeunes gens et jeunes filles, des séminaristes, des prêtres et des représentants de toutes classes sociales.

- Ensemble, ils travaillaient à reconstruire la foi volée en éclats en France.
- Ensemble, ils approfondissaient leur propre foi par l’imitation de Jésus.
- Ensemble, ils réagissaient aux paroles de Marie à Cana : «Faites tout ce qu’Il vous dira.»
Ce groupe, le Père Chaminade l’appela la Famille de Marie. Il était principalement caractérisé par un profond esprit de foi.

Pour Chaminade, la foi s’exprime le plus parfaitement par l’imitation du Christ:

«Un chrétien véritable ne peut vivre d’autre vie que celle de Notre Sauveur Jésus. Quand nous tâchons de L’imiter, le plan divin se réalise par notre vie». La Sainte Vierge est notre Modèle. Elle est la copie exacte de son Fils Jésus. Si nous sommes dévoués à Marie, nous imiterons Jésus.»

IL VOUS FAUT GOUTER CE QUE VOUS CROYEZ. – Père Chaminade

L’importance de Marie
Le Père Chaminade ne se lassait jamais de parler de la puissante et victorieuse Vierge et Mère du Christ:

«Jésus a fait de Marie la compagne de son labeur, de ses joies, de sa prédication, de sa mort. Marie eut sa part dans tous les mystères glorieux, joyeux et douloureux de Jésus.

Le dépôt de la Foi est entièrement en Marie. Au pied de la Croix, elle tenait la place de l’Eglise.

Les mystères qui étaient annoncés à Marie s’accomplissaient parce qu’elle croyait.»

Histoire de la cause de béatification

Chaminade décéda le 22 janvier 1850. Il fut enterré au cimetière des Chartreux à Bordeaux. En 1871 ses restes furent retirés du caveau des prêtres pour être déposés dans un grand espace carré où l’on dressa un monument en son honneur. Le Père Jean Lalanne, le premier Marianiste, s’exprima en cette occasion et dit :

«Nous fûmes les témoins, en nos jeunes années, de sa vie et de ses paroles. Nous pouvons affirmer que nous ne l’avons jamais vu passer une journée, même pas une heure, occupé à quelque chose ne se rapportant pas directement à Dieu et au bien des âmes.»

Bien vite les gens commençaient à venir sur sa tombe. Certains se souvenaient de lui comme le saint vieux prêtre. D’autres savaient seulement qu’un homme saint était enterré là.

En 1973 le pape Paul VI proclama l’héroïcité des vertus du Père Chaminade. Cette proclamation de l’Eglise constitue un pas officiel vers la béatification et la canonisation du Père Chaminade.

En 1995, la guérison du cancer du poumon d'Elena Otera, une résidente de Buenos Aires, a été étudiée comme un possible miracle à attribuer à l'intercession de Chaminade. Après une conclusion positive dans l'enquête locale menée par le postulateur marianiste de la cause, l'affaire a été renvoyée au Vatican pour enquête. Les commissions médicales consultées par la Congrégation pour la Cause des Saints ont finalement déclaré sa guérison "scientifiquement inexplicable" en janvier 1999. Un examen de la cause a alors eu lieu par les théologiens et les évêques de la Congrégation. Ils ont voté à l'unanimité en faveur de la déclaration d'un miracle qui a eu lieu au mois d'octobre suivant. Cette décision a été approuvée par le pape Jean-Paul II, qui a béatifié Chaminade en 2000. 

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