« Tout n’est pas perdu, parce que les êtres humains, capables de se dégrader à l’extrême, peuvent aussi se surmonter, opter de nouveau pour le bien et se régénérer, au-delà de tous les conditionnements mentaux et sociaux qu’on leur impose. Ils sont capables de se regarder eux-mêmes avec honnêteté, de révéler au grand jour leur propre dégoût et d’initier de nouveaux chemins vers la vraie liberté. Il n’y a pas de systèmes qui annulent complètement l’ouverture au bien, à la vérité et à la beauté, ni la capacité de réaction que Dieu continue d’encourager du plus profond des cœurs humains. Je demande à chaque personne de ce monde de ne pas oublier sa dignité que nul n’a le droit de lui enlever. ». ” Laudato Si’ #205
En ce début de Carême, nous sommes tous témoins dans notre monde d'un autre exemple du "dégradation extrême" dont les humains sont capables. Alors que nous voyons l'État souverain d'Ukraine envahi par un puissant voisin, cela évoque des images d'un passé qui n'est pas si lointain, lorsque l'Europe était amenée au bord de la destruction par des personnes habitées par un mal extrême. Nous prions pour que les troubles d'aujourd'hui soient bientôt résolus et que des millions d'innocents puissent à nouveau vivre en paix et en harmonie.
En ce début de Carême, nous sommes tous témoins dans notre monde d'un autre exemple du "dégradation extrême" dont les humains sont capables. Alors que nous voyons l'État souverain d'Ukraine envahi par un puissant voisin, cela évoque des images d'un passé qui n'est pas si lointain, lorsque l'Europe était amenée au bord de la destruction par des personnes habitées par un mal extrême. Nous prions pour que les troubles d'aujourd'hui soient bientôt résolus et que des millions d'innocents puissent à nouveau vivre en paix et en harmonie.
La citation de cette semaine se rapproche encore plus de la question de notre propre vie. Elle appelle les hommes à "opter de nouveau pour le bien et se régénérer... se regarder eux-mêmes avec honnêteté, de révéler au grand jour leur propre dégoût et d’initier de nouveaux chemins vers la vraie liberté". C'est cela le Carême. Il ne s'agit pas d'un exercice d'autocondamnation, mais plutôt d'une confrontation avec ce côté de notre nature, qui nous permet de cultiver enfin "l’ouverture au bien, à la vérité et à la beauté, à la capacité de réaction que Dieu continue d’encourager du plus profond des cœurs humains". Si c'est à cela que nous conduit le Carême 2022, alors nous pourrons vraiment nous réjouir à Pâques.