International Marianist Family
Familia Internacional Marianista
Famille Internationale Marianiste

Portal for the Members of the SM

Nombre Nom Date SM Unité
2005-28 Frère Jakob Thalmann  30 Décembre 2005 Switzerland/Togo
2005-27 Frère Bernard Diethorn 27 Décembre 2005 USA
2005-26 Frère Paul Nomi 20 Décembre 2005 USA
2005-25 Frère Remigio Franch 13 Décembre 2005 Italy
2005-24 Père Juan Vesga Cuevas  9 Décembre 2005 Zaragoza
2005-23 Frère Anthony Young 25 Décembre 2005 USA
2005-22 Frère Bernardo álvarez Gutíerrez 16 novembre 2005 Madrid
2005-21 Père Miguel Lete Alday 14 novembre 2005 Colombia/Equador
2005-20 Frère Iwao Jean Nagata 7 novembre 2005 Japan
2005-19 Père Francisco Pérez de Mendiguren 4 novembre 2005 Zaragoza
2005-18 Frère Bernardo Guevara Landa 31 octobre 2005 Madrid
2005-17 Père Tokuichi Joseph Tomonaga 20 octobre 2005 Japan
2005-16 Frère Agustin Calzada Gutiérrez 16 septembre 2005 Madrid
2005-15 Frère Robert C. Kraft 12 septembre 2005 USA
2005-14 Frère Benito Revuelta Abecia 7 septembre 2005 Zaragoza
2005-13 Frère Anthony V. Sobocinski 17 août 2005 USA
2005-12 Père Philip C. Hoelle 13 août 2005 USA
2005-11 Père Richard K. Knuge 6 août 2005 USA
2005-10 Frère John J. Schneider 21 juin 2005 USA
2005-09 Frère Richard W. Rose 23 mai 2005 USA
2005-08 Frère Norman C. Eckl 14 mai 2005 USA
2005-07 Frère James W. Riley 29 avril 2005 USA
2005-06 Frère George J. Whiston 18 avril 2005 USA
2005-05 Frère Angel Chomón Vallejo 22 janvier 2005 Madrid
2005-04 Père Emilio Ortega Sebastián 17 janvier 2005 Zaragoza
2005-03 Frère Timoteo Soto Angulo 8 janvier 2005 Zaragoza
2005-02 Frère Marcellus Joseph Ross 2 janvier 2005 Peru
2005-01 Frère Pierre Devanthey 2 janvier 2005 Switzerland/Togo
 

2005-28

 

La Région de Suisse recommande à nos fraternelles prières notre cher Frère, Jakob THALMANN, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 30 décembre 2005 à Sion, dans la 96e année de son âge et 1e 69e de sa profession religieuse.

Gottshaus (Maison de Dieu) est la commune thurgovienne de Suisse qui a vu naître Jakob Thalmann, le 3 avril 1910, le jour de Quasimodo. Jakob est le deuxième d’une famille de sept enfants. Sa jeunesse, il la passe à Gossau (Saint-Gall) où il fréquente l’école primaire.

A quatorze ans déjà, en 1924, il travaille dans une broderie. En 1927, on le voit actif dans une fabrique de textiles à Herisau (Appenzell).

A 26 ans, il entend l’appel de Dieu. A la suite d’une lecture dans une revue, le jeune Thalmann frappe à la porte des Marianistes. Il entre au noviciat de Greisinghof (Autriche) et le 12 septembre 1937, il s’engage dans la Société de Marie par la profession des conseils évangéliques.

Un an d’apprentissage d’un nouveau métier, celui de menuisier, à Freistadt (Autriche) et un an au Technicum de Fribourg (Suisse) l’introduisent dans son travail dans la Société de Marie. Le 26 juillet 1941, frère Jakob Thalmann s’engage pour toujours au service de Marie, à Fribourg.

Grangeneuve (Fribourg), Yseure (France), Rome et Martigny, au coude du Rhône, sont les lieux d’activité professionnelle de frère Jakob. En terre martigneraine, notre frère exerce le métier de saint Joseph quarante ans durant. Il connaît tous les recoins du collège Ste-Marie où il effectue des transformations, des réparations et des rénovations.

A 84 ans, il quitte la communauté de Martigny, en 1994, qui ferme ses protes et se rend à Sion où il continue à se passionner pour le travail de menuiserie. Il passe le temps de sa retraite à bricoler, à lire et à prier. Combien de fois ne le rencontrons-nous pas le chapelet en main, un livre religieux sur son pupitre de lecture… ou à la chapelle.

 Depuis quelques années, frère Jakob exprime son désir de retourner à la Maison du Père. Les deux derniers mois de sa vie, il les passe entre la clinique, la communauté et l’hôpital. Il attend sereinement son passage à la Patrie céleste: je sais où j’en suis, dit-il au supérieur qui le conduit de la clinique en communauté. Dimanche 25 décembre, il demande: Oh, mon ange, ayez pitié d’un pauvre pécheur et l’infirmière l’installe dans son lit. Vendredi matin 30 décembre 2005, dans sa 96e année, Jakob s’éteint paisiblement à l’hôpital de Gravelone. 

Baptisé à Gottshaus (Maison de Dieu), frère Jakob s’en est allé dans la Maison du Père, ce Père qu’il a servi en s’engageant dans la Famille marianiste comme religieux faisant alliance avec Marie. Que le Seigneur lui ouvre tout grands ses bras pleins de miséricorde.

 

2005-27

 

La province de Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère BERNARD DIETHORN, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 27 décembre 2005 à Dayton, Ohio, USA, dans la 86e année de son âge et 1e 67e de sa profession religieuse.

 Bernard Diethorn est né le 12 mars 1920 à Pittsburgh, Pennsylvanie, fils de Edward et Julia (Appel) Diethorn. Son enfance fut une étape décisive pour sa vocation. Il vivait dans le quartier sud de Pittsburgh, dans le voisinage de Holy Hill (Colline sainte), là où jusqu’aux rues portaient des noms de saints, et fréquentait l’église St Michel et son école primaire. Les frères de Saint Michel  ont laissé une impression durable sur le frère Bernie et sa famille. Très jeune, il était impressionné par l’intérêt que le plus grand de ses frères portait aux frères et à ce qu’ils disaient de Marie. A la fin de la classe de… (the time he gratuated from eighth grade???), le Frère Bernie partageait l’enthousiasme de son frère pour ces hommes” qui ont donné tout leur cœur à Jésus et Marie”, comme il les décrivait.

 En 1934, le frère Bernie entre au postulat de la Société de Marie à Mount Saint John à Dayton, Ohio; il fait ses premiers vœux en 1939 et sa profession perpétuelle en 1943, toujours à Mount Saint John.  Il obtient la licence de philosophie et d’histoire à l’Université de Dayton, en 1942; la maîtrise en histoire des Etats Unis en 1952 et un doctorat de conseiller en pédagogie en 1966, à l’université  Case Western Reserve.

 Le Frère Bernie a passé toute sa vie dans l’éducation – comme professeur, administrateur, conseiller et auteur d’articles sur l’éducation. Il a commencé sa carrière d’enseignement en 1942 à la High School Chaminade de Dayton, où il enseignait le latin, l’anglais et l’histoire. Les 15 années suivantes, il enseigne à la Cathedral Latin School de Cleveland puis à la Purcell High School de Cincinnati.

 En 1957, il assume des fonctions plus administrative, comme sous-directeur à la North Catholic High School de Pittsburgh, puis comme directeur-adjoint à la Purcell High School de Cincinnati en 1961. En 1964, il devient conseiller d’orientation à la Cathedral Latin School de Cleveland.

 Pendant 30 ans, de 1966 à 1996, le Frère Bernie va enseigner à l’Université de Dayton,. Il y débute comme professeur-assistant de conseil et, en 1979, comme professeur attitré. Ses 10 dernières années à l’Université de Dayton furent consacrées à la formation de consultants pour les établissements de services sociaux. En plus de ce travail à l’Université de Dayton, le frère Bernie assurait les cours d’été à l’Université Chaminade d’Honolulu, Hawai’i de 1977 à 1997.

 Le Frère Bernie avait le souci constant d’améliorer ses connaissances en pédagogie, et il participa à un grand nombre d’ateliers et de séminaires. Il prit aussi une part active dans beaucoup de commissions scolaires et universitaires et d’organisations professionnelles. “C’était un enseignant hors-pair et un professeur de première classe” dit le Frère Ray Martin, de la Communauté Indiana de Dayton et ancien élève du Frère Bernie.

 En guise de commentaire, lors de son jubilé de 60 ans de vie religieuse, sur la plus grande grâce de sa vie marianiste, le frère Bernie déclara: “L’occasion d’aider les autres – quelques 6000 conseillers dans les high school ou les établissement de santé mentale. J’ai pu ainsi aider le personnel hospitalier  à travers tout le pays. Une si grande variété de gens ont croisé ma vie.”

 Depuis 2004, le Frère Bernie résidait à la maison médicalisée Mercy Siena de Dayton. Il est mort à l’Hôpital du Bon Samaritain à Dayton, d’une défaillance du rein et du foie. Qu’il repose en paix.

 

2005-26

  La province de Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère PAUL NOMI, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 20 décembre 2005 à Honolulu, Hawaii, dans la 65e année de son âge et 1e 44e de sa profession religieuse.

Paul Nomi était né le 21 août 1941 à Honolulu (Hawai),  fils de Yukito et Flora (Okuda) Nomi. – Il a suivi l’enseignement primaire à l‘école de la paroisse du Sacré Cœur. Il  termina l’enseignement secondaire à l’école Saint Louis à Honolulu en 1959 et suivit des cours universitaires au Chaminade College (de nos jours, l’Université Chaminade à Honolulu) de 1959-1961.  En 1961, le futur Frère Paul est entré au noviciat de la Société de Marie à Santa Cruz en Californie. Il a émis ses premiers vœux en 1962 et ses vœux  définitifs en 1966.

 Alors que du point de vue religieux il existait dans son milieu familial diverses attaches, y compris avec la religion japonaise de shinto, le bouddhisme ainsi qu’avec l’église baptiste, le Frère Paul se sentit attiré vers le catholicisme et plus particulièrement vers la Société de Marie.  Une fois devenu religieux marianiste, il croyait qu’il allait pouvoir convertir sa famille et bien d’autres personnes à la foi catholique. Ses parents manifestaient de la sympathie pour ses aspirations religieuses et les considéraient comme un moyen de ramener leur fils à Dieu.

 Le Frère Paul a mené une vie d’éducateur.  Maîtrisant le japonais, il a débuté dans la vie active en 1964 comme professeur d’anglais à Yokohama, au Japon.  En 1969, il se rendit à Séoul, en Corée, où il a étudié le coréen pendant deux ans. Il y resta pour enseigner l’anglais et la religion à Mokpo, en Corée, jusqu’en 1981. Il fut alors envoyé en la communauté et l’école St Jean pour garçons à Rockaway Park à New York, où il travaillait comme conseiller pendant six années.  De 1990 à 1996, il a résidé à la communauté Kieffer à Honolulu enseignant à l’école Saint Louis. En 1996, il fut transféré à la communauté ‘Marianist Hall’ à Honolulu et y enseignait  « l’ anglais comme deuxième langue » dans la section adulte de la High School McKingley.  Le Frère Paul y a enseigné jusqu’au début de cette année, quand des complications dues à un cancer du pancréas l’ont empêché de poursuivre l’enseignement.

« Homme simple et religieux », disait de lui le Père John Bolin, ancien provincial du Frère Paul,  « il était  extrêmement  ouvert aux besoins des autres. »  Selon le Père John, cette caractéristique se manifestait dans son travail au Foyer Saint Jean, où bien volontiers il acceptait  les travaux plus difficiles.  « Bien souvent, il remplissait des tâches dont beaucoup d’autres ne voulaient pas. Il était heureux en rendant ces services, tout comme il se dévouait aux jeunes, les aidant de bien des manières. Ceux-ci l’appréciaient réellement. » 

Le Frère Paul avait gardé dans son cœur une place à part pour les Coréens et pour d’autres immigrants avec lesquels il était amené à travailler dans son apostolat à Honolulu. Il les aidait à trouver un logement, du travail, et les assistait dans les multiples démarches pour obtenir la citoyenneté américaine. « Il exerçait une réelle influence sur les Coréens, » disait le Père Bill O’Connell, qui a travaillé avec le Frère Paul à Honolulu. « Ils appréciaient grandement l’aide qu’il leur fournissait et qui allait bien au-delà de l’enseignement de l’anglais. » 

Le Père Tim Kenney, assistant pour l’éducation, avait rendu visite au Frère Paul peu avant le décès de celui-ci ; le Frère Paul, disait-il, exprimait une grande reconnaissance pour sa vie de Marianiste.  « Même durant la période de ses souffrances, il garda le moral et  toute son affection pour les gens », a expliqué le Père Tim. « La lutte de Paul contre le cancer nous a enseigné la patience, l’espoir et la volonté d’affronter le  combat et de demander à Dieu son secours et sa force. »  Qu’il repose dans la paix.  

2005-25

 

La province d’Italie recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère REMIGIO FRANCH, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 13 décembre 2005 à Rome, Italie, dans la 96e année de son âge et 1e 78e de sa profession religieuse.

Frère Remigio Franch était né à Cloz (Trento), un village dans une vallée des Alpes. Il avait fait son Postulat à Pallanza (1922-1927), et son Noviciat à St. Rémy (France) où il a fait aussi ses premiers vœux le 12 septembre 1928 ; ses vœux perpétuels à Antony, le 26 août 1934.

 Il était le doyen de la Province marianiste d’Italie et s’est éteint à Rome au début de l’après-midi du 13 décembre après avoir eu quelques jours avant une crise d’apoplexie. 

 Jusque-là et surtout dans les dernières années de sa vie, il passait son temps dans la simplicité et dans la prière : il a toujours été présent aux réunions de la communauté, il participait souvent à une seconde messe et il se rendait, tant que sa santé le lui a permis, au Sanctuaire du « Divin Amore » aux portes de Rome.

 Quotidiennement il se préoccupait de connaître l’horaire de la messe pour ne pas la perdre. En communauté, il était une présence discrète et aimable : il n’était de charge à personne – pas même dans les derniers temps- il était agréable à tous et aimait écouter les autres. En fait il ne parlait pas beaucoup, mais son regard et son sourire exprimaient un bon accueil et sérénité. Trentin de naissance, tenace et grand travailleur, il a partagé avec son frère le Père Oreste (mort il y a des années) l’aventure et la décision de dédier sa propre vie au Seigneur et à Marie dans notre Congrégation. Comme eux, une de leurs sœurs a choisi la Vie Religieuse.

 Remigio a su investir et valoriser ce patrimoine naturel conjointement à la formation spirituelle et professionnelle reçue dans la SM (il obtint le diplôme de l’Ecole Normale en 1934) dans le domaine de l’enseignement aux plus petits et comme économe dans différentes œuvres de la Province.

 A table et dans les moments informels, sa pensée et son discours retournaient souvent aux fatigues et à l’engagement prodigués pour le bon fonctionnement de nos structures, aux événements passés de sa vie religieuse (il aimait se souvenir qu’il fut un des premiers a obtenir de permis de conduire, alors chose rare !), aux cultures de pommes de sa vallée (le Val di Non).

 Quand il entendait parler de sa terre natale, il revivait et quand, en communauté, arrivaient « ses » pommes (ou ses parents ou ses compatriotes) il en était fier et les offrait à tous (frères et amis) : les déguster était le plus beau cadeau que l’on pouvait lui faire.

 Depuis 1974 il était assigné à la Communauté  Santa Maria de Rome : ayant terminé ses fonctions officielles il n’a jamais refusé de collaborer, pas même pour les petits services comme la distribution des bons-repas aux élèves de l’Institut. Il était ponctuel et assidu à cette tâche et la rencontre avec les plus petits et leurs parents le remplissait de joie.

 Pendant sa vieillesse et l’alternance de ses conditions physiques il a su montrer son tempérament de montagnard trentin et une bonne dose d’endurance : c’était très rare de l’entendre se plaindre. Il a su affronter cette dernière étape de la vie avec un bon esprit et sérénité.

 Maintenant nous le confions aux mains paternelles de Dieu et aux mains maternelles de Marie pour qu’il puisse recevoir l’héritage promis et puisse se réjouir de la paix et la joie définitives. 

 

2005-24

Province des Zaragoza recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère JUAN VESGA CUEVAS, prêtre, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 9 décembre 2005 à Valencia, l’Espagne dans la 90e année de son âge et 1e 73e de sa profession religieuse.

Juan Vesga Cuevas est né le 24 novembre 1916 à Saint Sébastien (Guipúzcoa). Ses parents s’appelaient Fernando et Juana. Il entre au postulat de Escoriaza (Guipúzcoa) le 3 octobre 1928, commence son noviciat à Elorrio (Vizcaya) le 9 juillet 1932, où il prononce ses premiers vœux le 10 juillet 1933. Après sa profession, il se rend à Ségovie pour y faire trois ans de scolasticat.

Il passe une grande partie de sa vie dans divers collèges comme professeur et aumônier.  Il débute au collège  “Ntra. Sra. del Pilar” de Jerez de la Frontera (Cádiz), en 1936. C’est là que le surprend l’explosion de la guerre civile espagnole. Au début de 1937, il est requis pour le service militaire, où il demeure jusqu’en août 1939. Il travaille ensuite dans les collèges de Saint Sébastien,  Madrid (El Pilar), Escoriaza, Vitoria et Valencia. Le 15 août 1940, il fait sa profession définitive. Il commence le séminaire à Vitoria, le continue à Carabanchel (Madrid) et le termine à Fribourg (Suisse). Il est ordonné prêtre le 13 mars 1948.

Sa piété mariale le mène à approfondir les études de mariologie, d’abord à Madrid, puis, durant l’année scolaire 1981-1982, à la Marian Library de Dayton (U.S.A.). Pendant de nombreuses années de sa vie, poussé par son amour de Marie, il recueille des données sur la plupart des images de Marie en Espagne. Ceci lui permet en 1986, à 70 ans, de présenter à l’Université grégorienne de Rome une thèse de doctorat intitulée : “Les vocables de la Vierge Marie sur les images vénérées en Espagne”, qui lui valut la plus haute mention.

Il travailla aussi comme adjoint du Père-maître, le P.José Asenjo, au noviciat de Elorrio (Vizcaya), et ensuite, comme secrétaire provincial, pendant 14 ans.

En 1982, il va à la communauté de Valence, où il restera jusqu’à son décès en 2005. Durant la nuit du 8 décembre, fête de l’Immaculée, au 9, à quatre heures du matin, il entre dans la maison du Père. Il était normal qu’une personne qui avait tant aimé la Vierge meure à une date si insigne. Durant toutes ces années, il aura récité des milliers de rosaires. Des milliers de fois, il aura demandé à Marie de “prier pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de la mort”.  Il est certain qu’Elle a prié pour lui et l’a reçu auprès de son Fils.

Parmi les exemples qu’il nous a laissés, signalons au moins le témoignage de sa foi, de son espérance et de sa dévotion à Marie. Que son exemple nous édifie et nous aide à continuer à nous préparer à accueillir ce Dieu qui viendra nous chercher pour que son Royaume  devienne une réalité pleine et entière pour chacun de nous.

Que le Seigneur et notre Mère, la Vierge del Pilar, l’accueillent et qu’il repose dans la paix.

 

2005-23

 

Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère ANTHONY YOUNG, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 25 novembre 2005 à Mountain View, California, dans la 78e année de son âge et 1e 53e de sa profession religieuse.

Anthony Young est né le 19 mai 1928, à Keanae, (Maui, Hawaii), fils de Yim et Victoria (Wong) Young, sur la paroisse Saint Gabriel. Avec son diplôme de Saint Louis Collège d’Honolulu, il servit dans la Reserve National Guard avec le titre de brigadier, de 1948 à 1952. Il fit ses premiers vœux en 1953 et sa profession définitive en 1957.

 Sous l’inspiration de Mère Térésa et du Père Damien, un missionnaire légendaire pour son travail à Hawaii, le Frère Tony a passé toute sa vie comme frère ouvrier. Il a commencé son service effectif en 1954, en tant que gestionnaire, dans la communauté marianiste du noviciat de Santa Cruz (Californie). Il fut ensuite chargé de l’entretien et de l’aménagement à West Hills et Gardena (Californie) et à Honolulu ( Hawaii). Plus tard, il retourna en Californie, où, de 1988 à 2003, il assura un service d’assistant social au Newman Catholic Center de l’Université de Californie de  Santa Cruz.

 Bien qu’il ait travaillé dans la construction et la comptabilité, il était particulièrement admiré pour ses talents d’aménagement et de cuisinier dont il faisait largement bénéficier les gens et les organisations avec lesquelles il travaillait. « Il était délicat et tout donné aux étudiants », dit le P. Roland Bunda, un camarade hawaïïen  qui a travaillé avec le Frère Tony au Newman Center. « Ils ne partaient jamais avec la faim. Il préparait toujours une masse d’aliments pour eux et s’assurait qu’on avait bien tout prévu. »

 En écho à la remarque du P. Bunda, Bridget Smith, laïque marianiste associée à Santa Cruz, disait : “ Le Frère Tony était dur à la tâche et faisait grosse impression sur les étudiants. Il avait la conviction que son travail ne consistait pas simplement à leur apprendre à étudier, mais à leur apprendre à s’entraider. Tout étudiant avec lequel il a été en contact, a mieux réalisé sa vocation, quelle qu’elle soit, à cause de lui”.

 En plus du Newman Center de Santa Cruz, le frère Tony déployait aussi son activité aux Newman Centers de Cabrillo College à Aptos, (Californie), et de l’Université d’état de Californie à  Monterey Bay. Il apportait encore son concours à beaucoup d’autres organisations de Santa Cruz et du diocèse catholique de Monterey :  la Soupe populaire Saint François, l’Habitat pour l’Humanité, le Home Jésus, Marie et Joseph pour les femmes et les enfants, le Home maternel de Siena et le Monastère des Pauvres Clarisses, entre autres.

 L’une des expériences les plus gratifiantes pour le Frère Tony fut la visite à la terre natale du Bienheureux Père Chaminade, à Bordeaux, ( France). Wayne Shaffer, associé laïque marianiste, accompagna le Frère Tony dans ce voyage et dans beaucoup d’autres excursions qu’il fit dans sa chère patrie de Hawaii. « Le Frère Tony appelait cela ‘vacances ‘, mais il était de ceux qui ne savent jamais dire ‘non’. Nous travaillions toute la journée, allant d’une place à l’autre, ici pour une réparation, là pour un coup de main à la tonte de la pelouse ou la plantation du jardin. Il manquera, car il a fait tant de choses pour tant de gens. »

 Une autre des grandes passions du frère Tony était d’encourager les vocations. Il parlait souvent des vocations et priait pour que des hommes et des femmes s’engagent au service de l’Eglise. L’un de ses rêves était de voir l’un de ceux qu’il côtoyait choisir la vocation marianiste.  Les anciens du Newman Center de Santa Cruz sont en train de créer une bourse à son nom : « Le fonds Frère Antony  Young pour l’excellence » (Brother  Anthony Young Scholarship Fund for Student Leadership.)

 Le Frère Tony fut mis à l’honneur par le Newman Center de Santa Cruz, lors de son repas annuel, le 22 janvier 2005. Il reçut également une lettre de félicitations du maire de Santa Cruz pour ses nombreuses années de services  à la commune. « Il connaissait tout le monde à Santa Cruz », aux dires du P. Bunda. » Nous disions souvent qu’il pourrait se présenter comme candidat à la mairie. Tony était un homme de foi et de prière, un homme qui a disposé de ses talents pour construire le Royaume de Dieu. »

 Le Frère Tony a fêté ses noces d’or en 2003. Durant les deux dernières années, il a été soigné pour des problèmes consécutifs à des opérations pour le cœur et le dos et il a dû rejoindre la communauté de la Villa St.Joseph à Cupertino (Californie). Il laisse deux sœurs, Rina Moore à San Diego (Californie) et Victoria Kanoa à Wailuku (Maui). Qu’il repose dans la paix.

 

2005-22

 

La Province de Madrid recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère BERNARDO ÁLVAREZ GUTIÉRREZ, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 16 novembre 2005 à Madrid, Espagne, dans la 88e année de son âge et 1e 72e de sa profession religieuse.

Bernardo Álvarez, est né le 28 août 1918 à Villarín de Campos, province de Zamora (Espagne). A 12 ans, il entre au postulat d’ Escoriaza (Guipúzcoa); en 1933, il commence le noviciat à Elorrio et émet ses premiers vœux le 1er septembre 1934. Ses années de formation se déroulent à Elorrio et Segovie. Ses études le destinent à un travail professionnel en arts graphiques, de fait, la reliure. Il fait sa profession définitive le 15 août 1940.

En 1949, il rejoint la communauté du 22 Via Latina, au service de l’AG. Il effectue aussi divers travaux pour le Vatican : durant l’année Sainte de 1950, il participe à la vente de timbres au pèlerins qui viennent à Rome. En 1958, il va à Valladolid pour assurer des cours de reliure à quelques postulants. Cinq années plus tard, il travaille aux éditions SM, où il restera jusqu’à se retraite. C’est là qu’il révèle son caractère pacifique, serein, serviable. Il sait se faire aimer.

Atteint par le diabète, Bernard commence à perdre la vue. En 1982, tout en continuant à travailler à l’Editorial, il doit changer de métier en raison de ses difficultés de vision. Les médecins pronostiquent une perte progressive de la vue, jusqu’à la cécité totale en quelques années. Pour faire face à cette infirmité, il suit pendant trois mois un cours organisé par la Ligue nationale des Aveugles : c’est là qu’il apprend les moyens pratiques pour se débrouiller de façon autonome quand la vue est perdue.

Quand il prend conscience de son infirmité, Bernard accepte dans la paix les prévisions des médecins qui lui prédisent qu’il va entrer dans un état plein de restrictions. Personne ne l’entend se plaindre. Il se prépare à vivre avec ses limites et à les affronter. Il les vit dans la paix et tâche de se rendre utile autant qu’il le peut.

Bien qu’aveugle, il veut continuer à se rendre utile. Il rejoint la communauté de l’Administration provinciale. Il y tient le standard téléphonique avec gentillesse et efficacité. Peu à peu ses forces l’abandonnent, il perd le sens de l’orientation et la notion du temps. En 1988, il faut l’envoyer à l’infirmerie provinciale.

Au bout de quelques mois, la détérioration croissante de sa santé l’oblige à rester en chambre, sans pouvoir se lever. La maladie et ses conséquences progressent. Son niveau de conscience diminue jusqu’à un point quasiment imperceptible. Cinq ans vont ainsi passer, jusqu’à ce qu’il décède le soir du mercredi 16 novembre.

« Le Seigneur est ma lumière et mon salut », tel fut le cantique qui nous accompagna au moment des obsèques. Bernard l’avant chanté si souvent durant sa vie : à mesure que la lumière extérieure désertait ses yeux, il dirigeait sa contemplation vers Celui qui est la Lumière. Pendant les obsèques, nous avons entendu l’invitation de Paul : « Comportons nous en fils de la lumière dont les fruits sont bonté, droiture et vérité ». Celui qui a su vivre dans l’obscurité physique durant tant d’années aura su rencontre la Lumière et devenir lumière .

Lui, un être simple et chaleureux, puisse-t-il entendre maintenant l’appel que nous rapporte l’épître aux Éphésiens : « Réveille-toi, toi qui dors, lève toi d’entre les morts et le Christ sera ta lumière ».

 

2005-21

 

La Région du Colombie-Equateur recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère, MIGUEL LETE ALDAY, prêtre, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 14 novembre 2005 à San Clemente, Colombie, dans la 80 ème année de son âge et la 63 ème de sa profession religieuse.

Miguel était né le 4 juillet 1926 à Arcarazo, en Espagne. Il a fait  son postulat de 1938 à 1942 à Escoriaza, après quoi il entra au noviciat où il a émis ses premiers vœux le 12 septembre 1943. Il a poursuivi sa formation, étant scolastique à Ségovie et à Carabanchel.  Et c’est en 1946 qu’il obtint son baccalauréat à Madrid.

 Au cours des années suivantes, Miguel fut enseignant à San Sébastian. En 1952, il a commencé des études en vue du sacerdoce au séminaire international marianiste à Fribourg.  Après son ordination,  le 17 juillet 1955, Miguel poursuivit des études à Fribourg jusqu’en 1957. Puis, pendant les sept années suivantes, il s’est adonné à l’enseignement  tout en étant responsable du recrutement à Escoriaza.

 Dans la suite, une longue période d’environ quarante années, le Père Miguel travaillait tantôt à Escoriaza, tantôt à San Sébastian, à la fois comme professeur et aumônier.  Puis, à l’âge de 66 ans, il a offert généreusement ses services aux Colombiens.  Après son arrivée à Bogotá en 1994, il y resta une année, puis se rendit à San Clemente, en Colombie. Et  là, le Père Miguel s’est dévoué aux Colombiens avec une très grande affection durant plus de dix ans.

 Le 14 novembre 2005, il est décédé à Bogotá à l’hôpital de l’Université Saint  Ignace de Loyola. Il avait souffert d’une pneumonie particulièrement grave. Et c’est dans une grande paix et sans douleur qu’il a pu passer sur l’autre rive et recevoir sa récompense éternelle.

 Les funérailles du Père Miguel ont été célébrées le 15 novembre dans la paroisse de Notre Dame de la Charité à Bogotá,  et c’est ce même jour qu’il fut inhumé au cimetière central.

 Qu’il repose dans la paix ! 

 

 

2005-20

 

La Région du Japon recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère, IWAO JEAN NAGATA, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 7 novembre 2005 à Tokyo, dans la 96ème année de son âge et la 77ème de sa profession religieuse.

Iwao Jean Nagata, fils de Kanematsu Louis et de Jimi Maria Nagata, est né dans l’île de Kuroshima dans le département de Nagasaki. Sa date de naissance officielle, celle retenue dans les registres par les autorités locales, est le 1er juin 1910 alors qu’en réalité il naquit le 19 mai 1910 et fut baptisé dès le lendemain, le vingt mai. Il est entré dans l’Institut Sainte Marie (l’Ecole Apostolique à Urakimi) comme postulant en avril 1924 et y émit ses premiers vœux le 24 mars 1929.

 Il a terminé les études à l’école secondaire Gyosei à Tokyo en mars 1932 et fut envoyé comme enseignant à l ‘Ecole Commerciale à Osaka dès avril de la même année. Il a émis ses vœux définitifs le 24 août 1935. En septembre 1942, il termina des études de géographie et d’histoire à l’Ecole Normale associée à l’Université de Nihon. Le Frère Nagata était doué d’une mémoire étonnante. Dès que, au cours des repas de la communauté ou en d’autres circonstances, on abordait des faits remontant au passé, peut-être déjà un peu oubliés, ce fut lui alors qui en rappelait tous les détails. Il le faisait très volontiers, étant par nature assez bavard. Il fut l’un des « narrateurs» dans la Région du Japon. Il s’exprimait avec vivacité et clairement ce qui faisait la joie de ses auditeurs.

Une fois qu’il eut obtenu son diplôme universitaire, il fut nommé à l’école Kaisei à Nagasaki. Cependant, en juin 1944, âgé alors de 34 ans, il fut mobilisé dans l’armée japonaise comme bien d’autres de ses confrères au cours de ces années de guerre. Il fut envoyé au front méridional. Un jour à cette époque, le convoi de 17 bateaux dans lequel il voyageait fut attaqué. Tous les navires, à l’exception d’un seul, furent coulés et des milliers de soldats y périrent. Cette expérience de seul « survivant » le marqua très profondément et l’événement allait constituer un chapitre à part dans son fonds d’histoires. Pourquoi avait-il survécu là où tant d’autres avaient laissé leur vie ?

Après sa démobilisation en mai 1946, il lui fut demandé d’enseigner un temps assez bref à l’école Taisei à Fukuoka, école tenue à l’époque par des Marianistes. Plus tard, il a enseigné encore plusieurs années dans l’école Kaisei (1948-1951) ; 1967-1970). Puis il a passé l’année 1970-71 comme responsable d’un internat, qui n’aura guère duré, dans l’école Chaminade à Tokyo.

La majeure partie cependant de sa carrière d’enseignant après la guerre, s’est passée à l’école Osaka Meisei (1951-1967; 1977-1988). Au cours de cette période il fut durant plusieurs années le responsable de la discipline. On rapporte que les élèves de Meisei, voire des étudiants d’autres écoles du proche voisinage, l’avaient surnommé « shachi » ou « tueur de baleines » : c’est qu’il abordait avec une férocité certaine, que ce fût sur le terrain de l’école ou en dehors de celui-ci, tout élève qui à son gré n’observait pas les règlements de l’école.

En mai 1967, la Préfecture d’Osaka lui accorda une « Récompense pour services éminents dans le domaine de l’éducation ». Après qu’il se fut officiellement retiré de Meisei en mars 1988, il continuait à vivre dans la communauté marianiste de Meisei tout en rendant des services dans la bibliothèque de l’école. Il partit à Chaminade à Tokyo (dans le bâtiment pour les personnes requérant des soins) le 7 octobre 1993. C’est suite à une attaque cardiaque qu’il est décédé tôt le matin du 7 novembre 2005. Sur un mur de sa chambre il avait collé une feuille de papier sur laquelle figurait en grands caractères manuscrits japonais (vu la faiblesse de ses yeux à cause de la cataracte) : « Jésus, Marie, Joseph, je vous confie mon esprit ; Jésus, Marie, Joseph, aidez-moi à mon heure dernière ; Jésus, Marie, Joseph, puissé-je mourir paisiblement sous votre protection. »

 

2005-19

 

La Province de Zaragoza recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère FRANCISCO PÉREZ DE MENDIGUREN, prêtre, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 4 novembre 2005 à Vitoria, Álava, dans la 71e année de son âge et 1e 52e de sa profession religieuse.

Francisco Pérez de Mendiguren Ruiz de Lazcano est né le 24 octobre 1935 à Trespuentes (Álava). Ses parents s’appelaient Ezequiel et Lucía. Le 30 septembre 1947, il entre au postulat de Escoriaza (Guipúzcoa) ; le 11 septembre 1953, il commence son noviciat à Elorrio (Vizcaya), où il prononce ses premiers vœux le 12 septembre 1954 ; il fait sa profession définitive le 7 septembre 1960 à Vitoria.

Il obtient la licence d’histoire à l’université de Valence en 1970. Il enseigne à Ntra. Sra. del Pilar, de Valence, de 1957 à 1962; à Santa María de Saint Sébastien, de 1962 à 1966; de nouveau au collège de Valence de 1967 à 1969, puis de Saint Sébastien de 1970 à 1971 et au postulat de Escoriaza de 1972 à 1977.

De 1977 à 1998, il est affecté en Colombie, où il travaille dans plusieurs villes: Bogotá puis Medellín, où il étudie la théologie et reçoit l’ordination sacerdotale des mains de Mgr Octavio Betancourt. Il retourne ensuite à Bogotá, puis à Guática, cette fois comme curé ; de nouveau à Bogotá, au collège La Paz, comme directeur des études, et finalement à la paroisse du Perpétuel Secours de cette même ville, comme curé. Il abat partout un travail considérable.

De retour en Espagne en septembre 1998, il rejoint la communauté de “La Chanca”, à Almería, où il travaille dans les deux paroisses confiées aux Marianistes. Il y reste jusqu’en janvier 2005, s’occupant des gitans, des pêcheurs du port, de la CONFER ( Confédération Espagnole des Religieux), de la prison, qu’il visite régulièrement. S’étant porté volontaire pour la mission nouvelle à Cuba il reçoit le visa qui lui permet de rejoindre la communauté de Vertientes, dans le diocèse de Camagüey, à Cuba, à laquelle il avait été affecté.

A 69 ans, le voilà à Cuba, plein de projets, disposé à y déployer toute son énergie, qui était grande.  Mais dès septembre, lors d’un séjour à l’hôpital de Camagüey pour une infection des bronches, on détecte des symptômes bien préoccupants d’un autre type de maladie, qui conseillent son retour en Espagne. Le 23 de ce mois de septembre, il revient à Vitora. Très vite, on diagnostique un tumeur cérébrale grave qui se présente très mal. On lui propose une opération, mais sans garantie, en lui disant que cette sorte de tumeur se reproduit d’ordinaire rapidement. Après avoir médité durant quelques jours, il décide de ne pas se faire opérer, de s’en remettre entre les mains de Dieu et d’accueillir les jours de vie qui lui restent comme une grâce de Dieu pour se préparer à la mort. A partir de ce moment, il attendait, en se remplissant de paix. Après quelques jours d’amélioration, durant lesquels il put jouir de sa terre natale, de sa famille, de la compagnie de ses frères, et même parler aux élèves de la mission et célébrer l’Eucharistie de la Toussaint pour la communauté, il lui fallu retourner à l’hôpital, où il mourut au service de la Très Sainte Vierge, le 4 novembre 2005.        

Il nous laisse le témoignage de la fermeté dans la foi, de l’espérance et de la paix devant la mort, d’un inlassable zèle missionnaire plein d’espérances, de son travail avec les pauvres et de son esprit de lutteur.  

2005-18

 

La Province de Madrid recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère BERNARDO GUEVARA LANDA, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 31 octobre 2005 à Madrid, Espagne, dans la 94e année de son âge et 1e 77e de sa profession religieuse.

Bernard Guevara est né le 19 août à Crispijana, Province de Alava en Espagne. Entré à 12 ans au postulat d’Escoriaza (Guipúzcoa), il commence le noviciat en 1928 et émet ses premiers vœux religieux le 6 septembre 1929; cinq ans plus tard, le 2 septembre 1934, il se consacre définitivement dans la Société de Marie par la profession perpétuelle. Cette même année, il termine ses études d’instituteur.

A la sortie du scolasticat, il débute comme éducateur au Collège del Pilar de Madrid. Tout de suite après sa profession perpétuelle, il est affecté à Bues Aires, où il reste jusqu’en 1949. Il passe les 8 années suivantes au collège de Santiago du Chili. En 1957, il revient en Espagne, où il poursuivra sa mission pour le reste de sa vie, mis à part deux courts séjours à Tanger ( Maroc). Ce sont les collèges de Ciudad Real et de Cadix qui profitent de son dévouement et de sa passion pour l’éducation.

A 68 ans, en 1980, il rejoint la maison de retraite de La Parra, Avila, où il est chargé de l’entretien. De 1988 à 2000, il appartient à la communauté de Vitoria: il est venu dans cette ville pour apporter son soutien à ses deux frères, tous deux célibataires, atteints de la maladie d’Alzheimer, et dont il doit assumer la tutelle. Arrive un moment où sa propre santé se dégrade, et ne lui permet plus d’assumer cette responsabilité. Son frère encore vivant est hébergé dans une maison adaptée à son état, et Bernard est intégré à la communauté de l’Administration provinciale de Madrid. Deux ans plus tard, il faut le transférer à la maison provinciale de soins à Carabanchel.

Il conserve une santé physique apparemment excellente, mais ses facultés mentales sont très diminuées. Si bien que le 31 octobre, durant les vêpres de la Toussaint, il décède à l’issue d’un processus très rapide. Ses dernières années ont été très paisibles. Il vivait en paix avec lui-même et avec les autres. Il savait se faire aimer. Rien ne peut mieux le dire que ces mots de quelqu’un qui le connaissait bien: “Si nous étions tous comme lui, il n’y aurait pas de guerre dans le monde”. Puissions nous tous recevoir un tel éloge le jour de notre mort.

Au cours de sa vie, Bernard a été un éducateur marianiste convaincu de sa vocation et dévoué à la tâche qui lui avait été confiée. Lors de la préparation de ses obsèques, un religieux, qui avait été son élève, rappelait les commentaires sur la Sainte Enfance qu’il avait entendus de la bouche de son jeune professeur durant les classes primaires. Tous ceux qui l’ont connu dans la plénitude de ses moyens le décrivent comme un religieux simple, profondément religieux, dévoué, travailleur et serein.

A Vitoria, où il était chargé de ses frères, quand il racontait comment il s’en occupait, il avait coutume de dire : “Nous, les Guevara, nous avons toujours été austères”. Et c’était vrai. C’est une bonne leçon pour un monde où l’on confond trop souvent bonheur avec confort.

 

2005-17

 

La Région du Japon recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère, TOKUICHI JOSEPH TOMONAGA, prêtre, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 20 octobre 2005 à Tokyo, dans la 94ème année de son âge et la 76ème de sa profession religieuse.

Joseph Tokuichi Tomonaga  est né le 15 août 1912 à Tabira-cho dans la Préfecture de Nagasaki. Il fut le sixième des dix enfants de Pierre Suketaro et d’Agnès Tomi Tomonaga. Il est entré au postulat en 1925, émit ses premiers vœux de religion en 1930 et ses vœux définitifs en 1935. Il étudia la philosophie et la théologie à Fribourg en Suisse et y fut ordonné prêtre le 27 juillet 1941. Ce fut au beau milieu de la deuxième guerre mondiale et il se trouvait dès lors dans l’impossibilité de retourner au Japon. Il resta en Suisse et enseignait à la Villa Saint Jean à Fribourg. Pour finir, il retourna au Japon en 1946, puis, après avoir été aumônier à l’école Sapporo Kosei ainsi qu’à l’école Gyosei à Tokio, il fut nommé supérieur provincial de la Province du Japon en juillet 1953. Après avoir rempli cette fonction pendant 10 ans (deux mandats), il devint le directeur du Postulat Kaisei à Nagasaki. En mars 1967, il lui fut demandé d’exercer temporairement la tâche de supérieur provincial, tâche qu’il a remplie jusqu’en  octobre de la même année. Après cet intermède, il fut nommé aumônier au couvent des Filles de Marie à Chofu. En 1969 il retourna à l’école Gyosei  où il travailla jusqu’en 1981, année où il fut nommé  une nouvelle fois aumônier des Sœurs marianistes à Chofu. De 1984 jusqu’en 1993 il fut directeur de la communauté Mariazan et de la maison de retraite à Kannami. C’est en 1993 qu’il s’est retiré de la  « ligne du front » proprement dite, pour s’adonner à plein temps à la direction spirituelle de laïcs et de divers groupes de prière. De 1995 à 1998, il fut aumônier des Carmélites à Fukuoka. Au terme de cette période, il est retourné une fois de plus à Gyosei où il a passé beaucoup de temps dans la prière.

Le Père Tomonaga était un homme aux talents multiples, il excellait dans les activités sportives, la peinture, la musique et les langues. Dans le domaine sportif, il peut être qualifié de « sportif complet ». Non seulement fut-il amateur de tennis, de base-ball, de football, de course à pied, d’alpinisme,  etc., mais dans tous ces domaines, il dépassa les confrères de sa Province. Lorsqu’il travaillait dans la région de Tokyo, il entreprenait chaque année l’ascension du Mont Fuji, qu’il faut ranger dans la série des montagnes dépassant les 3000 m. Il avait d’authentiques talents de peintre non pas qu’il aimât la peinture à l’huile comme ces artistes de week-end ; par contre il peignait d’excellentes toiles de fond pour des représentations théâtrales et tout particulièrement pour les crèches de Noël : toutes ces créations  étaient un pur délice pour les yeux.

Le Père fut un grand dévot de Marie. S’il priait lui-même, il ne cessait d’encourager autrui à faire autant. Vers la fin de sa vie, il s’est lancé avec enthousiasme dans le Mouvement Charismatique et a dirigé plusieurs groupes de prière.

Parmi les talents spéciaux du Père Tomonaga il faut mentionner sa capacité de « sourcier ». Il avait le don de deviner avec grande précision la direction que prenaient des sources, ainsi que leur  profondeur et la quantité d’eau qu’elles véhiculaient sous terre. De très nombreuses personnes lui sont reconnaissantes pour les puits qui, grâce à lui, ont pu être creusés dans les propriétés d’établissements religieux  et d’églises de par le Japon.

Ses difficultés à se mouvoir devenant de plus en plus gênantes, le Père Tomonaga est parti en avril 2003 s’installer à Chaminade où il pouvait disposer d’un ascenseur. Tout au début de 2005 son appétit diminuait et il éprouvait de plus en plus de difficultés à avaler la nourriture. Se sont ajoutés encore des accès de pneumonie. Il fut décidé alors de le nourrir par injections intraveineuses. Sa tension artérielle commençait à baisser vers la même période. – Il fut appelé auprès du Seigneur le 20 octobre vers 8h10 du soir.

 

2005-16

 

La Province de Madrid recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère AGUSTIN CALZADA GUTIÉRREZ, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 16 septembre 2005 à Pola de Lena, Espagne, dans la 74e année de son âge et 1e 56e de sa profession religieuse.

Agustín Calzada, est né le 5 mai 1932 à Avellanosa del Páramo, dans la province de Burgos, Espagne. A 13 ans, il entre au postulat d’Escoriaza (Guipúzcoa), il commence son noviciat en 1942 et émet ses premiers voeux le 12 septembre 1950. Quelques mois plus tard il est envoyé au scolasticat de Brandssen en Argentine. Le 16 février 1956, il s’engage définitivement dans la Société de Marie par la profession des vœux perpétuels.

Augustin fait partie des religieux envoyés en Argentine pour y suivre le scolasticat et les études universitaires qui leur permettent de préparer et réaliser leur mission d’éducateurs dans les pays andins. Il entre dans la vie active en enseignant à Buenos Aires en 1953, où il restera 9 ans. Il travaille encore vingt ans en Amérique, jusqu’en 1973. Durant toutes ces années, les collèges de Nueve de Julio (Argentine), de Linares et de Santiago (Chili) bénéficient de sa présence.

De retour en Europe, il passe une année de second noviciat à Castelgandolfo, après quoi il est réintégré dans sa province d’Espagne, où il poursuit son travail d’éducateur dans les collèges suivants: Fundación Rodríguez Fabrés (Salamanque), Nª Sª del Pilar (Madrid), Valladolid et Pola de Lena. Il arrive dans ce dernier collège en 1981 et y demeure jusqu’à son décès, comme professeur et secrétaire, et finalement comme retraité.

Sa santé montre des faiblesses à un âge relativement précoce. Problèmes de circulation sanguine, varices dans les jambe et à l’esophage. Les premières sont les plus visibles ; elles lui rendent la marche pénible et exigent de bander ses jambes. Les varices à l’esophage sont plus difficile à traiter et représentent un risque sérieux pour sa vie.

Il se sait malade, se préoccupe de sa santé, doit réduire son rythme de travail, mais il continue à se maintenir actif. Malgré ses souffrances, il cultive les relations avec les personnes proches de la communauté et s’efforce avant tout d’animer l’Association des anciens élèves à laquelle il dédie le meilleur de son temps.

Le matin du 16 septembre, il est atteint d’une forte hémorragie interne. Une ambulance le transporte immédiatement à l’hôpital. Les médecins s’efforcent de réduire la perte sanguine, mais leurs efforts sont vains et la mort survient quelques heures plus tard.

Par pure coïncidence, les étudiants qui avaient terminé leur études au collège il y a 25 ans étaient convoqués pour célébrer les noces d’argent de leur promotion le samedi 17. Ils avaient prévu de célébrer ensemble l’Eucharistie. Elle eut lieu dans la chapelle du collège où l’on avait installé la chapelle ardente avec le corps d’Augustin. Mgr. Carlos Osoro, évêque du diocèse, présidait la célébration. Il était venu prier pour le religieux défunt et accompagner la communauté dans sa peine et son espérance, et put ainsi s’unir à la célébration de ces anciens élèves.

Dans la soirée, la paroisse se remplit des amis de la communauté et du collège: professeurs, parents d’élèves, anciens, voisins. Il s’unirent à la communauté marianiste et à la famille d’Augustin pour accompagner notre frère dans l’étape définitive de son chemin vers le Seigneur.

 

2005-15

 

Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère ROBERT KRAFT, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 12 septembre 2005 à Troy, Ohio, dans la 74e année de son âge et 1e 33e de sa profession religieuse.

Robert C. Kraft naquit le 4 mars 1932 à Cleveland Heights dans l’Ohio, l’un des fils de Daniel Kraft et de Gertrude Feldt. Il a grandi avec son frère Daniel et sa sœur Doris et fut élève dans la High School relevant de la cathédrale de Cleveland ; c’est là qu’il fut un membre actif de la Congrégation mariale. Mais c’est à l’âge de 41 ans seulement, le 8 septembre 1973, que le Frère Robert émit ses premiers vœux dans la Société de Marie à Dayton, dans l’Ohio. Il a fait sa profession définitive le 12 août 1979.

Avant d’entrer chez les Marianistes, le Frère Robert fut soldat lors de la guerre de Corée de 1952 à 1954. C’est en cette année qu’il fut démobilisé. En 1961 il obtint un diplôme de pédagogie de l’université d’état de Kent dans l’Ohio. Et en 1966, l’université lui accorda le diplôme de licencié en pédagogie. Dans la suite, sa tâche fut de participer à la formation de futurs professeurs dans un district scolaire du Michigan.

La majeure partie de son activité dans la Société de Marie s’est déroulée dans l’enseignement de la religion. Le Frère Robert a enseigné la religion dans la High School de Cleveland de 1974 à 1976, dans la High School Chaminade-Juilienne à Dayton de 1976 à 1981 et dans la High School Catholique à Memphis de 1981 à 1991. Il a également enseigné dans la High School qui porte le nom de l’archevêque Moeller à Cincinnati.

« Comme professeur le Frère Robert était populaire auprès des élèves et aimé d’eux, » déclarait le Frère Charles Wanda. « Son désir de vivre en communauté et sa dévotion mariale l’avaient incité à se dévouer dans la Société de Marie. »

Le Frère Robert est décédé suite à une congestion cardiaque au centre de santé Harborside à Troy. Qu’il repose dans la paix.  

2005-14

 

La Province de Zaragoza recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère BENITO REVUELTA ABECIA, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 7 septembre 2005 à Zaragoza, Espagne, dans la 91e année de son âge et 1e 73e de sa profession religieuse.

Benoît Revuelta Abecia est né le 3 avril 1915 à Armiñón (Álava). Ses parents se nommaient Pedro y Cirila. Le 17 novembre 1927, il entre au postulat d’Escoriaza (Guipúzcoa). Il commence son noviciat à Elorrio (Vizcaya) le 15 de septembre 1931 et prononce ses premiers voeux dans cette ville le 28 septembre 1932. Après sa profession il revient à Escoriaza pour une année de scolasticat, puis il est envoyé en 1934 par ses supérieurs à Segovia pour y poursuivre ses études.

Durant sa vie religieuse il remplit diverses fonctions dans les lieux et les périodes suivantes: – Collège “Las Arenas” de Vizcaya, à partir de 1935. C’est là qu’en 1936, il est surpris par l’éclatement de la guerre civile espagnole. Il réussit à s’évader de Lequeitio (Vizcaya) en octobre de la même année, pour aller à Saint Jean de Luz en France. Le 11 novembre 1936, il retourne en Espagne. Le 7 janvier 1937, il est mobilisé et sert dans l’armée jusqu’au mois d’août 1939. – Collège “Nuestra Señora del Pilar”, Madrid, de 1939 à 1940. – Collège Catholique “Santa María”, San Sebastián (Guipúzcoa), de 1940 à 1941.

Le 15 août 1941, il fait sa profession définitive à Escoriaza.

– Collège “Santa María” de Vitoria (Álava), de 1941 à 1952 – Collège Catholique “Santa María”, San Sebastián (Guipúzcoa), de 1952 à 1955. – Collège “Santa María del Pilar”, Zaragoza, de 1955 à 1958. – Collège “Santa María”, Vitoria (Álava), de 1958 à 1961. En septembre 1961 ses supérieurs l’envoient à l’Editorial SM de Madrid. En septembre 1969 il est transféré à la nouvelle succursale de l’Editorial SM à Zaragoza jusqu’en 1976. En septembre 1976, il est envoyé au Collège “Nuestra Señora del Pilar” de Valencia, comme adjoint de direction jusqu’en 1981. En septembre1981 il retourne au Collège “Santa María del Pilar” de Zaragoza, où il restera jusqu’à son décès en 2005.

Le 7 septembre 2005, à 10 heures du matin, il entre dans la maison du Père.

Benoît était un homme cordial et sympathique, toujours prêt à rire. Durant sa vie, il remplit diverses fonctions. Il fut professeur, participa à la direction de divers collèges et collabora à l’Editorial SM, en particulier durant pas mal d’année à la CESMA, la société distibutrice. Dans toutes ces fonctions, il fit preuve d’une grande vitalité et d’une grande énergie. Pendant de nombreuses années, il ne cessa de souffrir d’une artrose qui rendait ses mouvements difficiles. Il sut toujours s’intéresser à la Société de Marie, et à ses vocations pour lesquelles il priait beaucoup. C’était un homme d’oraison. C’était aussi un grand lecteur. Il vécut ses dernières années au Collège Santa María del Pilar de Zaragoza, d’abord en rendant les services qu’il pouvait encore assurer, puis, à la fin, sans pouvoir sortir de sa chambre. Il ne cessait de remercier les frères pour les soins qu’ils lui prodiguaient durant cette période de maladie.

Que le Seigneur et notre Mère, la Vierge del Pilar, l’accueillent dans le repos et la paix.

 

2005-13

 

Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère ANTHONY V. SOBOCINSKI, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 17 août 2005 à San Antonio, Texas, dans la 86e année de son âge et 1e 66e de sa profession religieuse.

Anthony V. Sobocinski est né le 10 juin 1920 à Saint Louis (Missouri), fils de John et de Stella Dejnowska Sobocinski. Il a grandi avec son frère John et sa sœur Virginia. Il a suivi l’enseignement primaire dans l’école Ste Hedwige et le secondaire dans la High School catholique, qui maintenant porte le nom de Ste Marie. Le Frère Anthony a émis ses premiers vœux le 25 août 1939, et ses vœux définitifs le 30 juillet 1944. Dans sa lettre de demande des vœux définitifs, il dit entre autres ceci : « C’est depuis les années passées dans le secondaire (high school), que j’ai toujours désiré m’approcher de Dieu et de Marie ».

En 1942, le Frère Anthony obtint le diplôme de « bachelier » en pédagogie de l’Université de Dayton. Il s’est spécialisé en histoire, en anglais et en latin. Il s’est préparé également à devenir bibliothécaire en suivant des cours dans ce but dans l’université de Notre Dame à Notre Dame (Indiana) et dans l’université du Nord du Texas à Denton ; il a étudié le polonais à l’université De Paul à Chicago (Illinois), la théologie à l’université Ste Marie à San Antonio et le soin des malades à l’hôpital des Frères Alexiens à Saint Louis.

Il a passé une bonne partie de sa carrière dans l’enseignement. Il a enseigné dans la High School relevant de la Cathédrale à Belleville (Illinois), dans l’établissement Saint Rédempteur à Détroit (Michigan), et à l’école préparatoire au collège Chaminade à Saint Louis, puis également dans la High School Don Bosco à Milwaukee (Wisconsin)

Le Frère Anthony fut nommé assistant du maître des novices à Marynook à Galesville, dans le Wisconsin, en 1951. En 1957, il passa à Maryhurst à Saint Louis où il était à la fois professeur et infirmier. Dans la suite, il fut bibliothécaire pendant près de 20 ans – dans la High School de l’Assomption à East St Louis (Illinois), dans la High School Ste Marie à St Louis, et à l’université Ste Marie. Le Frère Anthony a collaboré à l’organisation de plusieurs bibliothèques : la bibliothèque des références théologiques et celle des documents marianistes, également la bibliothèque centrale de l’archidiocèse à Saint Louis.

 Le Frère Anthony est allé rejoindre l’équipe du centre de retraite à Glencoe (Missouri) tout comme il a travaillé comme gérant dans une paroisse à Poplar Bluff (Missouri). En 1988, il est passé dans la résidence marianiste à San Antonio au Texas tant pour y apporter son aide au centre de santé que pour s’occuper de la sacristie.

« Le Frère Anthony était l’une des personnes les plus pieuses que j’aie jamais connues. Il avait une vie de prière très solide », a dit le Frère Martin McMurtrey. « Tony avait été nommé adjoint du maître des novices vu qu’il était un si bel exemple du religieux dans la Société de Marie. Les jeunes Frères ont appris de lui énormément de choses. »

« Le Frère Anthony adorait les activités à l’extérieur telles que camper, faire de longues marches, et pique-niquer dans les parcs publics » ajoutait le Frère Edward Loch, qui souvent accompagnait le Frère Anthony. « Il était aussi un grand lecteur, ses livres préférés étant les romans historiques. »

Des complications suite à une attaque cérébrale ont provoqué le décès du Frère. Qu’il repose dans la paix.

 

2005-12

 

Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère PHILIP C. HOELLE, prêtre, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 13 août 2005 à Dayton, Ohio, dans la 94e année de son âge et 1e 75e de sa profession religieuse.

Philippe C. Hoelle était né le 2 avril 1912 à Hamilton (Ohio), fils de Jacques et de Marie (Hogan) Hoelle. Il était l’un des huit enfants de la famille, dont une seule fille qui est entrée chez les Sœurs de Notre-Dame de Namur. Le futur Père Philippe a fréquenté l’école Ste Marie à Hamilton et, plus tard, a écrit ceci au sujet de sa vocation: «Ma vocation de Marianiste est inséparable d’une visite qu’a faite à Ste Marie le Frère Bernard Reckert. Le sourire si sympathique de ce monsieur rayonnait une paix et une joie tout intérieures. C’est alors que pour moi la nuit s’achevait et que la lumière de la foi commençait à briller.» Le Père Philippe Hoelle était entré au Postulat de St John à Dayton le 14 juillet 1927, à l’âge de 15 ans. Il a émis ses premiers vœux de religion le 15 août 1930 et les vœux définitifs le 13 août 1934. Dans une lettre au supérieur provincial en 1930, il écrivait ceci : « Je suis bien conscient que de moi-même je suis indigne d’une telle vocation, cependant c’est pour la gloire de Dieu et l’honneur de Marie que je souhaite devenir prêtre. » C’est douze années plus tard, le 10 août 1942, qu’il fut ordonné prêtre à Louisville (Kentucky).

Le Père Philippe était une homme très cultivé. Il termina des études universitaires à Dayton par un diplôme de ‘bachelier’ et, plus tard, obtint de l’Université de Fribourg en Suisse le diplôme de bachelier en théologie. Dans la suite, il obtint de l’Université Catholique d’Amérique à Washington, D.C. le diplôme de licencié en théologie. A l’université d’Etat de l’Ohio à Columbus, il obtint en 1947 le diplôme de licencié d’abord, et en 1953 celui de docteur en langues classiques.

Au cours de ses premières années comme professeur – de 1933 à 1939 – il a passé au collège latin relevant de la cathédrale à Cleveland (Ohio) et à Dayton dans la High School Chaminade ainsi qu’au scolasticat et postulat dans cette même ville. Après la formation reçue au séminaire à Fribourg en Suisse et à Washington D.C., le Père reprit ses activités d’enseignant à Trinity College à Sioux City (Iowa) et au collège latin (Cleveland). Dans le même temps il achevait des études dans l’université d’Etat d’Ohio. Pendant plus de 10 ans, de 1953 à 1964, le Père Philippe était professeur de théologie à l’université de Dayton. Il était aussi à la tête de la Bibliothèque mariale de l’université de 1954 à 1967, et de 1964 à 1973, il fut un des membres de l’équipe provinciale de l’ancienne Province de Cincinnati comme assistant pour la vie religieuse et l’action apostolique.

Homme d’action humble et effacé, il lui arrivait de citer Saint François : «Commencez par faire ce qui est nécessaire, puis ce qui est possible, et tout d’un coup vous ferez l’impossible.» Le Père Bert Buby, S.M., un ami de longue date, était en admiration devant les nombreuses activités du Père Philipe, activités spirituelles et apostoliques. «Le Père Philippe fut un grand sage», a dit de lui le Père Bert. «Il savait comment impliquer les gens dans des apostolats qui bénéficieraient aux pauvres et aux marginaux.»

En 1962, le Père Philipe a fondé « Front Line » (Ligne de front), un ensemble de cours en vue de l’initiation de missionnaires laïcs. Avec des volontaires, il a créé en 1965 le «Dakota Center», à l’ouest de Dayton, un petit centre communautaire et humanitaire. Puis, en 2001, ce «Dakota Center» a pu s’installer dans de nouveaux locaux d’un coût de 1.500.000 dollars comprenant un gymnase, des salles de classe, des salles de réunion et des jardins. Le Père Philippe est le premier à avoir reçu la récompense qu’a prévue le fondateur de cette œuvre, pour quiconque aura œuvré pendant trente années au service de jeunes non encore majeurs.

C’est en 1973 que le Père Philippe a commencé à s’associer (pour vingt ans) au Centre des «Conférences Bergamo» à Mont St Jean à Dayton, où il a prêché des retraites, travaillé comme conseiller, tout en participant à des activités pastorales. C’est encore lui qui fut l’initiateur d’une retraite annuelle charismatique et d’un centre pour l’étude de l’Ecriture ; il était également le conseiller écouté pour l’organisation de sessions de pastorale pour laïcs. En 1980 il participa à la création d’une association «Aide aux vieux parents» à Bergamo, qui pendant des années se réunissait mensuellement. – En outre, il a mis en route un groupe marial appelé la «Guilde Miriam», fort semblable aux affiliés laïcs marianistes.

Le Père Philippe était l’un des membres fondateurs du groupe de dialogue entre chrétiens et juifs à Dayton, tout comme il s’était investi dans les préparatifs en vue du premier atelier international concernant les relations entre chrétiens et juifs, qui s’était tenu à Bergamo en 1973. En 1986, la Conférence Nationale des Chrétiens et Juifs l’a mis à l’honneur en reconnaissance de l’engagement de toute une vie dans ce ministère de réconciliation.

Pour ses multiples initiatives le Père Philippe a reçu en 1993 de l’Association des anciens de l’Université de Dayton la médaille du service chrétien ; il a eu beaucoup d’autres distinctions, y compris une citation présidentielle venant de la Maison Blanche.

En 1993, le Père Philippe s’est retiré tout en entrant dans l’équipe pastorale appelée «Le Franciscain» dans la communauté de St Léonard. Il a continué son travail avec le Centre Dakota en tant que volontaire et membre de la direction. – Mais il était également un ardent supporter de l’équipe de football «Notre-Dame» comme aussi de l’équipe de baseball des «Rouges de Cincinnati».

«Le Père Philippe a été un grand apôtre de Marie, un homme d’une foi profonde et aimante», disait de lui le Père Bert. «Il s’est trouvé à l’origine de nombreuses bonnes initiatives dans la Société de Marie». Le Père Philippe est décédé la veille du jour où il devait célébrer lors d’une rencontre à Dayton le soixante-quinzième anniversaire de sa première profession religieuse.

 

2005-11

 

Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère RICHARD K. KNUGE, prêtre, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 6 août 2005 à Dayton, Ohio, dans la 80e année de son âge et 1e 61e de sa profession religieuse.

Le Père Richard K. Knuge est né à Dayton le 3 avril 1926, fils de Ralph et de Dorothée (Burman) Knuge. Sa sœur cadette s’appelait Dolores. Elève de 3ième, le futur Père Richard a proposé aux religieuses de les aider à la sacristie. « Ce fut chose excitante pour moi », a-t-il écrit dans une lettre en 1944. « Peut-être est-ce là qu’a germé ma vocation ». Au terme de ses études secondaires à la Chaminade High School à Dayton en 1943, Richard est entré au noviciat à Beacon (New York). Il y a prononcé ses premiers vœux le 19 août 1944 et ses vœux définitifs le 20 août 1949. Son ordination sacerdotale eut lieu le 22 juillet 1956 à Fribourg en Suisse – ce fut la réalisation d’un désir remontant au temps de son école primaire. Le Père Richard obtint de l’Université de Dayton un diplôme en pédagogie en 1947 et une licence en pédagogie en 1962 de l’Université Xavier à Cincinatti avec spécialisation en guidance professionnelle.

Le début de son activité d’enseignant remonte à la fin des années 40 dans le nord-est, d’abord à St Michel à Baltimore, suivi de trois passages à New York : au Home St Jean (Rockaway), à la High School de la Sainte Trinité (Brooklyn) et à la Chaminade High School (Mineola).

Après son ordination, le Père Richard s’est retrouvé dans l’enseignement. Durant une vingtaine d’années, de 1958 à 1977, il a rempli des fonctions diverses dans ce secteur : directeur, professeur, aumônier, conseiller pédagogique dans de nombreux établissements marianistes, dans l’Ohio, le Kentucky et la Floride, sans oublier la High School catholique Hamilton, les High Schools Purcell et Moeller à Cincinnati, le collège relevant de la cathédrale à Cleveland, la High School catholique Covington dans le Kentucky et, pour terminer, la High School Chaminade à Hollywood (Floride). Il y enseignait l’anglais et l’histoire, ses deux branches préférées. « Le Père Dick adorait la langue anglaise, si vous vouliez éclaircir un point de grammaire, c’est chez lui qu’il fallait aller », disait le Frère Ron Overman. « Il aimait particulièrement lire des romans historiques et en discuter avec les confrères au repas du soir. »

C’est en 1977 qu’un tournant majeur est intervenu dans la carrière du Père Richard, lorsqu’il devint directeur de la Mission marianiste à Dayton, organisme chargé de recueillir des fonds pour les Marianistes. Cette fonction, il l’assura pendant plus de neuf années. « Ce boulot a constitué pour moi un véritable apprentissage », a écrit le Père Richard dans une autobiographie, publiée à l’occasion de ses soixante ans de vie religieuse.  « Il m’a été donné de rendre visite à des implantations marianistes en Afrique, en Corée, au Japon et en Australie. » Dans la suite, il a travaillé pendant cinq années dans les services de l’Université de Dayton, qui travaillent au développement de celle-ci et au placement des étudiants au terme de leurs études. 

De 1992 à 1994, le Père Richard s’est retrouvé dans le monde scolaire comme président de l’Ecole Préparatoire Hollywood en Floride.

Le Père Richard a regardé comme particulièrement intéressant son travail d’aumônier, dans les années 90, dans l’hôpital Miami Valley à Dayton. « Affronter journellement la vie et la mort fut pour moi une bénédiction. J’y ai connu des expériences que je n’oublierai jamais, » voilà encore un passage de son autobiographie. Retraité à mi-temps dans la communauté Meyer Hall à Dayton, le Père s’adonnait à des jeux d’intérieur, faisait de la lecture et rendait des services dans les paroisses voisines. Il correspondait avec de nombreux amis. « C’était un extraverti, heureux d’accueillir l’autre et cherchant toujours de nouveaux amis, » disait le Frère Ron. « Il est à l’origine de bien des amitiés durables ».

 « Je fus attiré vers les Marianistes par l’exemple impressionnant de vie communautaire que j’avais pu constater du temps que j’étais élève dans la High School Chaminade à Dayton », lit-on dans son autobiographie, tout comme ceci : « Partager mon amour pour Marie avec les autres avait été un partie importante de ma vie… Encore maintenant, j’apprends d’elle chaque jour. »

Le Père Richard est mort suite à une pneumonie et à des complications cancéreuses à l’hôpital Miami Valley. Qu’il repose dans la paix.

 

2005-10

 

La Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère JOHN SCHNEIDER, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 21 juin 2005 à Dayton, Ohio, dans la 76e année de son âge et la 58e de sa profession religieuse.

John J. Schneider est né le 14 septembre 1929 à Cincinatti (Ohio) : ses parents furent  Roman Schneider et son épouse Augusta Rudloff.  Il avait une sœur jumelle du nom de Jeanne et une autre appelée Rose-Marie. John a suivi les cours à l’école Corpus Christi, dans la High School Chaminade, puis encore à l’Ecole Normale Mont Saint Jean à Dayton.  Il est entré dans la Société de Marie à Beacon (New York), où il émit ses premiers vœux le 17 août 1947, et ses vœux définitifs le 17 août 1951.

Le Frère John aimait beaucoup l’étude. Il obtint le grade de bachelier en éducation de l’Université de Dayton, une licence en anglais dans l’université de Pittsburgh et une autre licence dans l’université de Cleveland dans l’Ohio. Le Frère John a participé à des séminaires à l’Ecole Wharton, attachée à l’université de Pennsylvanie.  Il obtint également un certificat d’études théologiques de l’Institut pour Spiritualité rattaché à l’Institut jésuite de théologie, à l’Université de Californie (Berkeley). 

Il commença son enseignement comme professeur d’anglais et d’études sociales dans la High School « Sainte Trinité » à Brooklyn, à New York. Il fut professeur aussi au collège attaché à la Cathédrale à Cleveland; professeur dans la High School Chaminade à Dayton, également directeur, professeur  et économe dans la High School Mangu à Thika, au Kenya.

Administrateur respecté et efficace, le Frère John a été directeur de la communauté marianiste à Dublin en Irlande; il fut directeur aussi à Bergamo East à Marcy, New York; assistant provincial pour les problèmes socio-économiques et économe provincial de l’ancienne province marianiste de Cincinatti ; assistant du vice-président pour le développement de l’Université marianiste à Dayton; directeur exécutif de l’Office nord-américain de la Conférence marianiste à Silver Spring, directeur associé  de la Conférence des Supérieurs Majeurs à Silver Spring, dans le Maryland. Directeur de la communauté pour religieux malades et handicapés à Saint Léonard à Centerville (Ohio), directeur de l’ancien Service provincial de Cincinatti pour le bien-être des personnes âgées et directeur du développement du centre universitaire marianiste à Honolulu, aux îles Hawaï.

Le Frère était doué aussi pour le design. C’est à lui qu’incombait la charge de « représentant du propriétaire » lors de la construction de la résidence Hale Malia pour la communauté marianiste à Honolulu. La société américaine des architectes d’intérieur à conféré la distinction du Mérite à cet  immeuble.  « J’ai connu le Frère John depuis le début des années 1960 »  disait de lui le Frère James Vorndran.  «C’était un homme exceptionnel, remarquable comme chef, mais aussi comme professeur et ami.  Pour lui-même et pour les autres, John se montrait très exigeant. Il était perfectionniste. Il aimait lire et écouter la musique classique. Et il s’intéressait également aux nouveaux courants théologiques et à l’avenir de la vie religieuse. »

« Le Frère John a embrassé un très large éventail de tâches complexes et  les traitait avec dévouement et compétence » disait de lui le Père William Behringer. « Ce fut un éducateur expert  qui parvenait à tirer un maximum de ses élèves. John avait un grand sens de justice sociale. C’est sa foi qui était la base de tout ce qu’il entreprenait. »

Le Frère John est décédé à l’hôpital du Bon Samaritain à Dayton suite aux complications d’une attaque cérébrale. Puisse-t-il reposer en paix.

 

2005-09

  La Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère ricHArd w. rose, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 23 mai 2005 à Dayton, Ohio, dans la 64e année de son âge et la 45e de sa profession religieuse.

Richard William Rose était né le 12 mars 1942 à Pittsburgh, en Pensylvanie comme fils de John Rose et d’Anne Lauff. Il avait un frère John et une sœur Beverly; il a suivi les cours de l’école primaire à l’école St Pierre. Elève plus tard dans la High School catholique à Pittsburgh, il fut attiré par le charisme extraordinaire des Marianistes. Le futur Frère Richard a dès lors rejoint la Société de Marie en émettant ses premiers vœux de religion le 11 février 1961 à Marcy, (New York) et ses vœux définitifs le 15 août 1965 à Dayton.

Le Frère Richard obtint le diplôme de bachelier à l’Université de Dayton, avec une mention en secrétariat et en anglais.

Maître respecté et aimé, le Frère Richard a enseigné dans la High School Chaminade à Dayton ; dans la High School Purcell à Cincinnati, (Ohio) ; la High School St Joseph à Cleveland (Ohio), et le collège préparatoire à Cleveland. Il a travaillé comme caissier, comptable, secrétaire en chef, et responsable administratif dans plusieurs écoles à Cleveland. Pendant une dizaine d’années, le Frère Richard a occupé plusieurs fonctions au collège préparatoire, en fait jusqu’à la fermeture de celui-ci en 1979. Il s’est investi également tant à St Joseph que dans la High School «Archevêque Moeller» à Cincinatti  en vue de recueillir auprès des anciens des dons en faveur de ces établissements; il a travaillé en outre au centre des vocations marianistes à Dayton.

« Richard fut le premier frère dont j’ai fait la connaissance dans la communauté ; il avait pour tâche de préparer les élèves à l’entrée dans la High School,» disait de lui le Frère Joe Kamis. « Il était comme le modèle du frère serviable tel que le prévoit notre règle. Pour lui, c’étaient les personnes qui importaient au plus haut degré. Il aidait toujours les autres. Richard avait un réseau très étendu de personnes avec qui il communiquait régulièrement, que ce soit la famille, des amis ou les confrères. Il correspondait régulièrement avec eux et envoyait des cartes lors d’occasions spéciales, telles qu’anniversaires et vacances ».

Le Frère Richard est décédé suite à un arrêt cardiaque dans la communauté Mercy Siena à Dayton. Qu’il repose en paix.

 

2005-08

 

La Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère NORMAN ECKL, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 14 mai 2005 à Dayton, Ohio, dans la 79e année de son âge et la 59e de sa profession religieuse.

Le Frère Norman Eckl était né le 17 novembre 1926, à Buffalo, New York, fils de Charles et de Madeleine Schmitt Eckl. Il avait un frère, Edouard, et deux sœurs, Marie Anne et Dorothée. Après avoir suivi les classes de  l’enseignement primaire dans l’école Saint Gérard, il a passé dans l’enseignement secondaire dans la High School Burgard, un établissement pour vocations religieuses. Le Frère Norman a émis ses premiers vœux le 18 août 1946, à Beacon, (New York) et les vœux  définitifs le 17 août 1950 à Dayton.

Il s’est principalement dévoué aux tâches relevant de l’économat. C’est lui qui était chargé de la grange et du bétail dans la propriété de Mont Saint Jean à Dayton. Il y fut aussi le responsable diplômé pour toutes les tâches matérielles, l’entretien en particulier; il avait la haute main sur l’entretien des bâtiments et le bon fonctionnement des installations. C’est encore lui qui, en un premier temps, supervisait la planification, puis la construction du Centre Bergamo pour l’apprentissage à vie. Le Frère Norman a rempli des fonctions semblables dans l’école préparatoire Chaminade à Marcy, New York, tout comme il fut responsable de l’entretien et des installations à l’université de Dayton, fonction qu’il il a remplie pendant 26 ans. Après s’être retiré en 1991, il continuait à travailler et s’occupait de l’entretien des pelouses tout en consacrant davantage de temps à son hobby d’artiste en céramique.

A l’occasion de son  50ème anniversaire de vie religieuse dans la Société de Marie, le Frère Norman disait : « C’est la prière qui doit servir de pierre d’angle à nos activités et aux projets que nous nourrissons. Elle est comme le carburant qui maintient le moteur en marche. »

D’après ses confrères, le Frère Norman fur un homme de bonne humeur, direct et de très bon conseil. « Pour moi, Norman était comme un père » disait le Frère Jack Somerville. « Il m’a pris sous ses ailes et m’a enseigné des choses qu’on ne trouverait pas dans un manuel. »

Et de poursuivre : « ‘N’importe qui peut lâcher’ me disait-il un jour quand je ne parvenais pas à faire fonctionner un circuit électrique. Norm est retourné au chantier avec moi pour me montrer ce qu’il fallait faire. » 

« Norm savait donner de son temps à la famille et aux amis », disait de lui le Frère Tom Payne. « Délicatement, il vous faisait profiter de ce qu’il aimait. »  

Le Frère Norman est décédé des suites d’une pneumonie à l’hôpital de Miami Valley à Dayton. Puisse-t-il reposer en paix !

 

2005-07

 

La Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère JAMES RILEY, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 29 avril 2005 à Cupertino, California, dans la 63e année de son âge et la 43e de sa profession religieuse.

Le Frère James W. Riley était né le 23 juin 1942 à Far Rockaway, New York, comme fils des époux Joseph et Jenny Mateyko Riley. Après avoir grandi avec son frère Joseph, il alla faire ses études secondaires dans la High School Chaminade à Minneola, New York. Au terme de ces études, il est entré au noviciat où il émit ses premiers vœux le 15 août 1962 à Santa Cruz en Californie. Il passa ensuite au scolasticat marianiste de Honolulu et prononça ses vœux définitifs à San José en Californie le 28 août 1966.

Le Frère James s’est dévoué dans l’équipe administrative du provincialat marianiste à Santa Cruz, également comme responsable des services administratifs dans la High School portant le nom de l’archevêque Mitty. Ces trente dernières années il s’est dévoué dans une agence de voyages qui dessert les Marianistes de toute l’Amérique. Travaillant comme agent de la firme Travel Advisors à Las Gatos en Californie, il organisa des randonnées tant pour les religieux marianistes que pour le grand public.

« Les services rendus par lui à la Province furent immenses », disait de lui le Frère Stanley Murakami. «On pouvait compter sur lui, il était loyal et extrêmement fidèle ». 

« Le Frère James avait le don de se rappeler le nom d’un chacun, qu’il s’agisse de confrères, de la famille, d’amis et de clients», disait de lui le Frère John Haster. « Son habitude était de leur envoyer des cartes à l’occasion de leurs anniversaires et des vacances. Il s’est dévoué en outre aux religieuses appelées les Pauvres Claires », poursuivait le Frère John. « Chaque dimanche, il allait à la messe avec elles et il les aidait pour leurs courses et certains travaux plus pénibles ».

Le Frère James est décédé suite à une attaque cardiaque le matin au cours de la messe dans la communauté marianiste à Cupertino. Qu’il repose dans la paix.

 

2005-06

 

La Province des Etats-Unis d’Amérique recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère GEORGE WHISTON, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 18 avril 2005 à Dayton, Ohio, dans la 74e année de son âge et la 55e de sa profession religieuse.

Le Frère Georges J. Whiston dont les parents s’appelaient Walter et Catherine Valliere Whiston, était né le 26 juin 1931 à Long Island, New York. Il a grandi avec sa sœur Loretta et Marguerite, une sœur de lait. Encore enfant, il a perdu son père, suite à quoi sa mère épousa Edwin Webb, que le futur Frère Georges appelait affectueusement « Pops ». Le Frère Georges fut élève à l’école « PS71 » [école publique] et l’école primaire St Joseph à Long Island. Il a commencé sa formation dans la Société de Marie à Mont Saint Jean à Dayton, et émit ses premiers vœux le 8 septembre 1950, et ses vœux définitifs le 15 août 1956.

L’essentiel de l’activité du Frère George se situait dans le secteur alimentaire – comme cuisinier, maître coq, diététicien, comptable et administrateur. Il a exercé ses talents de cuisinier en bien des endroits, tels que la High School marianiste Purcell à Cincinatti dans l’Ohio, le noviciat préparatoire à Marcy (New York), la Maison de Retraite marianiste à Dayton, l’université de Dayton et le Séminaire Marianiste à Toronto au Canada.

Lors du 50ème anniversaire de sa profession religieuse dans la Société de Marie, le Frère Georges signala qu’au départ il s’était déclaré d’accord pour travailler un an dans la High School Purcell vu que l’établissement manquait de cuisiniers. « Les 38 années suivantes, j’ai fait la cuisine et j’ai assuré l’intendance dans ce secteur. Avec Marie, tout est possible. »

« Le Frère Georges fut un excellent cuisinier », disait de lui le Frère Ronald Overman. « L’une de ses spécialités était le pain de maïs que tout le monde appréciait ; aussi en faisait-il souvent »

Le Frère Georges avait travaillé aussi au service d’accueil du centre de placement à l’Université de Dayton, appelé à présent Service des Carrières, également dans le service chargé du logement des étudiants. « Il adorait parler aux jeunes », disait encore de lui le Frère Ronald. « Ce fut un homme ouvert aux autres, chaleureux et aimant le rire. »

Parmi ces hobbies on peut compter la prestidigitation et le jardinage. « Il était connu pour sa grande dextérité. Je me souviens comment un jour il extrayait des graines de pistache des oreilles d’une petite fille », disait de lui le Frère Ronald. Le défunt organisait des spectacles de magie pour enfants et pour des groupes de  handicapés à Dayton.

C’est suite à une attaque cardiaque que le Frère Georges est décédé à Dayton à l’Hôpital du Bon Samaritain. Qu’il repose dans la paix.

 

2005-05

 

La Province de Madrid recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère, ANGEL CHOMóN, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 22 janvier 2005 à Madrid, Espagne, dans la 99e année de son âge et 1e 82e de sa profession religieuse.

Ángel Chomón est né le 2 septembre 1906 à Villanueva de Bricia, Province de Burgos, en Espagne. Après quelques années de postulat, il entre au noviciat de Vitoria. A la fin du noviciat, il émet ses premiers vœux religieux le 1er septembre 1923. C’est le même jour de 1930 qu’il s’engage définitivement dans la Société de Marie par la profession de vœux perpétuels.

Après le scolasticat, il effectue ses premières années de vie active comme professeur à Ciudad Real, Vitoria, Tetuán, dont il assure la direction durant quatre ans, et Cádiz. En 1937, il est chargé de l’économat du Collège de Tetuán, tout en continuant son activité professorale. Quatre ans plus tard, il part à Cádiz, assumer la même fonction. En 1950, il commence une grande étape de 25 ans comme Econome Provincial, au cours de laquelle il contribue de façon notable au développement de la Province.

La Province de Madrid lui doit beaucoup pour ses qualités personnelles et sa détermination. La contribution la plus visible qu’il nous a laissée est son engagement dans le développement des collèges. C’est sous son économat à Cádiz que surgit le nouveau bâtiment. Ses années à l’Economat provincial coïncident avec une période de grande expansion de la Province. Il est l’homme clé de la construction ou de l’agrandissement de presque tous les collèges, de la résidence actuelle de l’Administration provinciale et des deux collèges universitaires dans lesquels la Province a été impliquée. Partout, c’est la signature de D. Angel, qui a permis de surmonter les difficultés financières inhérentes à toutes ces constructions.

Pour tout cela, il trouva force et stimulant dans sa vocation religieuse. Il avait conscience de sa responsabilité vis à vis de ses frères et de la société. Il cherchait à vivre en cherchant à faire le plus grand bien possible. La prière constante et confiante lui donnait le courage de réaliser les tâches dans lesquelles il fut impliqué sans quasiment aucune préparation préalable.

Avec des défauts, comme à chacun de nous, il était persévérant, minutieux, tout donné à ce qu’il avait à faire. Gros travailleur, doté de grandes qualités humaines d’attention et de respect des personnes, du désir de bien faire et de rendre service, très affectueux derrière une certaine sécheresse de caractère. Il aimait les autres et savait se faire aimer. Petite stature et grand cœur, il passait inaperçu jusqu’à son entrée dans la conversation par une parole brève, claire et chaleureuse. Net et simple, toujours sincère, capable d’exprimer avec clarté et courage ses accords et désaccords sur les avis et décisions qu’il entendait.

Il continua à être actif, très actif, mais sut pourtant céder le pas à ceux qui venaient après lui. Quand il arriva à 75 ans, il écrivit à son Provincial: “A mon âge, il n’est pas facile d’abandonner ses façon de comprendre et de s’adapter aux conceptions nouvelles. Je ne voudrais pas être un frein au désengagement logique, normal et progressif de la Province.”

Tout en maintenant cette attitude, il ne se désintéressa pas pour autant de la marche de la Province. En 2000 encore, à 93 ans, il envoya une motion au Chapitre provincial, concernant la Fondation Domingo Lázaro que nous étions en train de mettre sur pied pour améliorer et assurer la gestion et le fonctionnement des collèges.

Ainsi durant près de 100 années pleines de vie et de fécondité, il nous a transmis à tous l’espérance et l’amour de Dieu avec l’enthousiasme et le sens des responsabilité pour la mission.  

2005-04

 

La Province de Zaragoza recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère, EMILIO ORTEGA SEBASTIáN, prêtre, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 17 janvier 2005 à Zaragoza, Espagne, dans la 77e année de son âge et 1e 61e de sa profession religieuse.

Emilio Ortega Sebastián est né le 18 mai 1928 à Castrillo de Murcia (Burgos).  Ses parents s’appelaient Jules et Nathalie. Il était tout à fait le type du “vieux castillan”, qui appelle les choses par leur nom, “le pain, pain et le vin, vin”. Le 12 février 1941, il entre au postulat de Escoriaza (Guipúzcoa), commence son noviciat à Elorrio (Vizcaya) le 11 septembre 1943, et y fait sa première profession religieuse le 21 septembre 1944. Il poursuit ses études au scolasticat de Ségovie puis de Carabanchel Alto (Madrid).

Il obtint des grades académiques suivants: – Baccalauréat, juillet 1947, à l’Université de Madrid – Licence en théologie, juillet 1957, à l’Université de Fribourg (Suisse) – Licence en philosophie, septembre 1958, à l’Université de Valence – Licence en philologie anglaise, septembre 1977, à l’Université de Saragosse, à un âge déjà avancé, pour pouvoir offrir un meilleur service au collège

Toute sa vie religieuse se déroula dans les fonctions, lieux et périodes énumérés ci-dessous: – Collège “Nuestra Señora del Pilar” de Valencia, de 1947 à 1953. Le 12 avril 1950, il fit sa profession définitive à Saragosse – Séminaire de Fribourg (Suisse), de 1953 à 1957. Il fut ordonné prêtre en 1956. – Collège “Nuestra Señora del Pilar” de Valencia, de 1957 à 1962. – Postulat de Escoriaza (Guipúzcoa), de 1962 à 1964. – Collège “Santa María” de Vitoria (Álava), de 1964 à 1967. – Résidence des Apprentis de Vitoria (Álava), de 1967 à 1969. – Collège “Nuestra Señora del Pilar” de Valencia, directeur, de 1969 à 1971. – Collège Santa María del Pilar” de Saragosse, de 1971 à 1984. – Editions SM de Madrid, de 1984 à 1993. Et directeur de la communauté, de 1985 à 1993. – “St. Lawrence College” Dublín (Irlande), de 1993 à 1994. – Collège “Santa María del Pilar” de Saragosse, de 1994 à 2000. Et directeur de la communauté de 1998 à 2000. – Il passa l’année 2000-2001 dans la communauté de Vélez Blanco (Almeria), comme curé de Cañadas. Sa disponibilité lui fit accepter, à 72 ans, cette charge toute nouvelle par rapport à ce qu’il avait fait auparavant. – Collège  “Santa María del Pilar” de Saragosse, de 2001 jusqu’à sa mort en 2005. Le 17 janvier 2005, à deux heures de l’après-midi, il entrait dans la maison du Père.

Emilio était serviable, enthousiaste et éclectique. Toute sa vie, il se lança dans des activités très diverses et des centres d’intérêts de toute espèce. Mais il faisait tout avec cœur, en s’y donnant à fond. Sa franchise et sa bonne humeur le rendaient proche des gens et lui permirent de cultiver des tas d’amitiés. Durant les dernières années de sa vie, son enthousiasme le fit basculer dans l’art de l’écriture, et les services pastoraux qui se présentaient. Il a laissé des centaines de poèmes, de contes pour enfants, de biographies de fondateurs, de sculptures en fer forgé, de lettres de félicitation aux élèves et aux personnels du collège, aux amis d’Espagne, d’Irlande, des Etats Unis.

Il manifestait un grand amour pour la Province et se proposait pour rédiger les biographies des frères décédés. Il venait de dire au Provincial qu’il était prêt à écrire la biographie de Timoteo Soto décédé quelques jours auparavant.

La mort le surprit subitement, alors qu’il venait de visiter les classes des petits du collège, comme il le faisait souvent, et de commencer à présenter la figure du P. Chaminade pour la “Semaine Chaminade” organisée par le Collège Santa María del Pilar de Saragosse.

Que le Seigneur et notre mère, la Vierge del Pilar l’accueillent, et qu’il repose dans la paix.

 

2005-03

 

La Province de Zaragoza recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère, TIMOTEO SOTO ANGULO, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 8 janvier 2005 à Zaragoza, Espagne, dans la 79e année de son âge et 1e 62e de sa profession religieuse.

Timoteo Soto Angulo est né le 22 août 1926 à Hermosilla de Bureba (Burgos). Ses parents s’appelaient Symphorien et Anne. Il entra au postulat d’Escoriaza (Guipúzcoa) le 30 septembre 1938, commença son noviciat à Elorrio (Vizcaya) le 4 septembre 1942 et prononça ses premiers vœux le 13 septembre 1943. Après sa profession il accomplit son scolasticat à Ségovie puis à Carabanchel Alto (Madrid)

Il était titulaire des diplômes académiques suivants: – diplôme d’instituteur obtenu en septembre 1952 à l’Ecole normale de Guadalajara – diplôme de langue française de l’Alliance Française (Paris)

Sa vie religieuse se déroula en divers services, lieux et périodes comme ci-dessous: – Collège “Nuestra Señora del Prado” de Ciudad Real 1945-1947 – Collège “Santa María del Pilar” de Saragosse de 1947 à 1949 – Collège “Nuestra Señora del Pilar” de Valence de 1949 à 1958 Le 12 avril 1950, il fit sa profession définitive à Saragosse. – Il passa l’année scolaire 1958-1959 au second noviciat de Castelgandolfo (Italie) – Collège Santa María” de Vitoria (Álava), de 1959 à 1960 – Collège Catholique ” Santa María” de San Sebastián de 1960 à 1962 – Collège “Nuestra Señora del Pilar” de Valence de 1962 à 1967 – Collège Catholique Santa María” de San Sebastián de 1967 à 1973 – Mission de Odienné (Côte d’Ivoire) d’octobre 1979 à 1981 – Noviciat de Saragosse, durant l’année scolaire 1981-1982, en convalescence – Collège Nuestra Señora del Pilar” de Logroño de 1982 à 1999 – Administration provinciale de Saragosse, de 1999 à 2005, année de son décès. Le 8 janvier 2005 au soir, il entrait dans la maison du père.

Timothée était passionné par la mission. Ses deux années en Afrique l’avaient profondément marqué. Il parlait de la mission marianiste surtout aux enfants. Ce dévouement aux élèves, fruit de sa vocation d’éducateur, l’a accompagné jusqu’à la fin de sa vie. La joie et la bonne humeur furent aussi ses traits de caractère.

La mort l’a surpris subitement, en pleine jouissance de ses facultés. Il est passé d’une vie heureuse de religieux marianiste à la vie pleine du Royaume de Dieu

Que le Seigneur et notre mère la Vierge du Pilier l’accueillent et qu’il repose dans la paix.  

2005-02

 

La Région de Pérou recommande à nos prières fraternelles notre cher Frère MARCELLUS JOSEPH ROSS, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 2 janvier 2005 à Lima, Pérou, dans la 84e année de son âge et la 65e de sa profession religieuse.

Marcel Ross est né le 14 janvier 1921 à Alton, Illinois, USA. Il était le troisième des huit fils de Hubert et Rose Ross. La famille Ross déménagea à Saint Louis, Missouri, la métropole voisine, où elle ne cessa d’être un exemple de foi et de sa pratique religieuse. Très tôt le jeune Mark donna des signes évidents de son attrait pour la vie religieuse, et à la fin de ses études secondaires dans le collège dirigé par les Marianistes, il exprima le désir d’être frère. Fin juin 1939, il entra au noviciat de Saint Louis. Après son année de noviciat, il prononça ses premiers vœux le 25 août 1940. Il fréquenta ensuite l’Université de Dayton, Ohio, où il obtint un diplôme en Sciences de l’Education, dans la spécialité Administration des affaires. Il prononça ses vœux définitifs la même année, en 1943 et débuta sa carrière d’enseignant dans la High school du Saint Rédempteur à Détroit, Michigan.

Le frère Mark se porta volontaire pour la mission qui venait d’être lancée au Pérou. Mais vu sa spécialité où il y avait plus de besoins que de disponibilités parmi les professeurs marianistes, il fut difficile de le remplacer comme professeur. On put finalement accéder à ses désirs et il partit pour le Pérou en 1948. Son envoi au Pérou coïncida avec celui du Père Robert Heil, S.M., qui venait d’être ordonné prêtre, et ils arrivèrent à quelques jours d’intervalle. Ils furent tous deux envoyés au Collège Santa Maria, alors situé à San Isidro (où se trouve aujourd’hui le Collège Maria Reina).

Le Frère Mark, jeune, était roux, avec une certaine réserve; mince de stature, mais au corps solide et souple, il était né pour assurer la coordination des sports; il pratiquait le basket, le foot, le base-ball, le tennis, le hand-ball, etc… Bien sûr, tout cela en plus des cours de mathématiques, de religion, d’anglais, et, à cette époque, d’initiation professionnelle, car il était un excellent menuisier ébéniste, et un peu mécanicien. Les meubles de sacristie des chapelles des collèges Maria Reina et Santa Maria, sont, avec la croix d’aluminium de Santa Maria, des exemples de son travail. Sa camionnette Chevrolet “Apache” de 1961, par son bon état de conservation, témoigne de son habileté en mécanique automobile. Il possédait une voix exceptionnelle pour le chant, mais il la réservait habituellement à la pratique de la liturgie… et au lancement de l’Hymne national et de l’hymne du collège lors des assemblées d’élèves.

Depuis son arrivée au Pérou en 1948, le Frère Mark est resté tout le temps à Santa Maria, mises à part quelques très brèves interruptions: de 1958 à 1961, un trimestre en 1965 et l’année 1968. Durant ces interruptions, il fut professeur au Collège San José Obrero; six mois de recyclage religieux; à Cuernavaca, Mexique, étudiant en espagnol, il termina l’année comme secrétaire du Directeur de l’Institut, Ivan Illich. En 1968, la dernière année du noviciat marianiste du Pérou, le frère Mark fut appelé à la charge de frère-maître, pour assister le Père Maître des novices. Il s’acquitta de cette charge avec un grand dévouement, mais sans perdre de vue ses chers élèves de Santa Maria qui déjà fonctionnait dans le local près de Chacarilla. A quatre reprises, on lui confia la responsabilité de supérieur de la communauté marianiste qui animait le Collège Santa Maria, preuve de l’estime où on le tenait pour ses qualités. L’année 1969 lui apporta l’une de ses plus grandes satisfactions comme entraîneur de la sélection des juniors de foot du Collège Santa Maria. La championnat interscolaire de cette année fut patronné par Coca-Cola qui offrit comme premier prix à l’équipe victorieuse un voyage à Buenos-Aires et à Santiago du Chili.

Plus encore que les élèves, ses frères marianistes ont pu apprécier la qualité de vie religieuse qui fut toujours la caractéristique de Mark. Sa dévotion au Seigneur dans l’Eucharistie et à la Vierge Marie était particulièrement remarquée. Il avait coutume de se coucher tôt pour pouvoir se lever une heure avant la communauté et se consacrer à l’oraison. Sa manière d’entonner le chant grégorien du “Salve Regina” inspirait la dévotion de tous.

Alors qu’il n’enseignait plus depuis des années, il se maintenait en activité comme Directeur des sports et délégué à ADECORE (Association Sportive des Collèges Religieux). Il représenta Santa Maria comme membre fondateur de ADECORE, dont il fut le premier vice-président. Il n’arrêta jamais d’y participer activement, comme délégué, directeur technique de l’équipe de foot de tout niveau, chauffeur des équipes du collège, responsable du local fourni.

Bien que le frère Mark ait eu quelques problèmes de santé dans le passé, il les avait toujours surmontés. La pneumonie qu’il contracta quelques semaines avant son décès paraissait maîtrisée et en voie de guérison, quand des complications aggravèrent son état, et malgré les efforts des médecins, il mourut le dimanche 2 janvier, vers deux heures de l’après-midi, sans avoir repris conscience. Il fut enterré au cimetière paysagé de La Paz à Lima, le 4 janvier. La messe des funérailles fut célébrée par Mgr Jean Luis Cipriani, Cardinal Archevêque de Lima, et ancien élève de Mark; assisté par Mgr Adriano (Pacifique) Tomasi, OFM, évêque auxiliaire et compagnon de Mark, en plus de ses frères marianistes, ses collègues professeurs, ses élèves et anciens élèves, les parents, le personnel de la maison, et les amis, désireux de manifester leur estime pour le Frère Mark, et leur reconnaissance pour tant d’années de dévouement et de prier pour son repos dans le Seigneur.

 

2005-01

 

La Région de Suisse et son Secteur du Togo recommandent à nos fraternelles prières notre cher Frère, PIERRE DEVANTHEY, décédé au service de la Très Sainte Vierge le 2 janvier 2005 à Sierre, Suisse, dans la 87e année de son âge et 1e 70e de sa profession religieuse.

Pierre Devanthey est né à Monthey (Valais), le 29 novembre 1918. Il est le neuvième d’une famille de dix enfants. A l’âge de 14 ans, Pierre entre au postulat de Martigny, à 16, il commence son noviciat en Belgique, à St-Rémy-Signeulx. Un an plus tard, le 12 septembre 1935, il se consacre à Dieu dans la Société de Marie. Le 2 août 1941, le jeune frère se donne pour toujours à Dieu et fait alliance avec Marie.La majeure partie de sa vie, Pierre Devanthey la passe à enseigner à Sion: à l’école industrielle près de 15 ans (1939-1953), puis à l’école normale des instituteurs tout en faisant ses études de lettres à l’université de Fribourg. En 1972, il couronne sa formation par un doctorat en histoire, avec une thèse intitulée La Révolution bas-valaisanne de 1790. Ses supérieurs lui proposent alors une expérience missionnaire et frère Pierre, âgé de 54 ans, répond à l’appel qui lui est adressé. Huit ans durant, il enseigne au collège Chaminade de Kara (Togo). Il y a laissé une partie de son cœur. En effet, chaque fois que l’on évoquait le continent africain, un grand sourire inondait son visage.

En 1983, Pierre est à la retraite. Il s’unit dans la prière aux événements du monde ainsi qu’aux joies et peines de sa grande famille. Il porte dans son intercession les personnes qui lui sont proches, aime à recevoir des intentions de prière qu’il garde dans son cœur, surtout les malades qui lui sont confiés.

Il va dans une des églises de la ville de Sion pour prier le chapelet. C’est ainsi que, sur la demande de quelques participants, il favorise l’éclosion d’un groupe de prière marial qui se réunit une fois par semaine dans la chapelle de la communauté depuis 1992.

Atteint dans sa santé depuis plusieurs années, en union avec Marie, il se prépare à son ultime rencontre avec le Seigneur. Je désire réaliser la volonté de Dieu, confiait-il, le chapelet en main lors de son dernier séjour en communauté.

Samedi 20 novembre 2004, Pierre Devanthey est hospitalisé d’urgence pour des difficultés respiratoires. Les médecins découvrent que notre cher frère a fait un infarctus. Une semaine plus tard, Pierre est transféré à la Clinique Ste-Claire à Sierre. Il confie alors à l’une de ses connaissances: Je m’apprête à faire un long voyage. La dernière ligne droite de ce chemin terrestre devient un long voyage à lâcher prise, à prendre congé avec ceux qu’il aime, à faire confiance en Dieu malgré l’inconnue qui l’attend. Finalement, le jour de la célébration de l’Epiphanie, le 2 janvier 2005, il reconnaît l’étoile, il suit la lumière pour être près du Seigneur. Un témoignage envoyé peu après le décès de Frère Pierre résume à merveille cette longue route: Avec émotion, nous pensons que la Vierge Marie, Mère de Dieu, que nous fêtions le 1er janvier, l’a juste conduit à l’Epiphanie du Seigneur. Qu’il continue pour nous son intercession si précieuse!

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